-
Quand arrive le moment une semaine avant pâques
que l’odeur des mounas embaume le quartier
mouna que l’on retrouve, dans le four, sur la plaque
avec dessus le sucre grossièrement cassé.
je me souvient du jour où planté au séjour
les branches décorées de sujets chocolats
on attendait la messe et surtout le retour
pour pouvoir dévorer un lapin ou un chat.
et pendant tout l’office qui est tres long ici
nous lorgnions cette orange brillante de confit
quel fierté de tenir cette branche bénie
qui ployée sous le poids des belles confiseries.
et oui c’est le rameaux qu’on exhibe petit
moyens qu’on les parents pour nous tenir tranquille
que nous portions émus comme le saint esprit
et les bonbons bénis qu’on donnait aux familles.
c’était la tradition mais voila elle se perd
refaisons cet emblème de joie et de partage
nos racines sont bien loin au delà de la mer…
qu’elles reviennent avec ça s’échouer sur nos plages.
votre commentaire -
Que peut on encore faire quand la vieillesse est là
que peut on espérer quand tu as bien vécu
que tu as travaillé pour ne gagner que ça
que tu as cotisé comme tout individu
REFRAIN salaire de ton labeur
le sang et la sueur
qu’on me mette en exile ou bien pire en EPAD
a se nourrir de rien et finir doucement
je n’ai jamais vécu une vie de nomade
et j’ai toujours été sagement dans le rang
bien souvent d’autres vieux venues d’on ne sais où
on touché la retraite sans avoir cotisé
vivant d’aide et de droit et touchant plein de sous
je me demande encore comment cela c’est fait
quand viendra le moment ou je quit’rai la terre
je souhaite qu’un ENARQUE s’il peu penser encore
se penche sur toutes les aides des « étrangers précaires »
et je serait heureux de savoir qu’a ma mort
ENVOI
si t’as pas cotiser
t’as rien a espérer
votre commentaire -
D’abord y a les légumes que l’on va éplucher
les légumes achetés au producteur du coin
ensuite il y a la viande , de l’agneau du boucher
choisi chez l’éleveur , préparé avec soin
et puis pour les tradi il y a les merguez
pas de celle des suma emballées sous plastique
mais les bonnes préparées par la femme de Farez
qui sentent bon les épices, le savoir faire magique
âpres y a la cuisson lentement sur le feu
toutes ses bonnes choses tendrement préparées
la pointe d’harissa qui pique un peu les yeux
mais qui est essentielle quand on est un gourmet
et enfin y a la graine que l’on roule a la main
luisante dans le beurre et gonflé de vapeur
on pourrait de plaisir détacher chaque grain
mais la bouche est ouverte et attend la saveur
puis enfin réuni graine, légumes et viandes
dans l’assiette bien pleine au bord rebondi
visite mon estomac en farandole gourmande
et la bouche bien pleine je dis « bonne appétit »
votre commentaire -
CHANCE
et non t’as pas de chance... tu viens d’rater ton bus
et v’la la pluie qui tombe et t’as pas mon pébrok
faut attendre sous l’orage... l’abri n’existe plus
t’as ton tricot mouillé et de l’eau plein mon froc
et non t’as pas de chance t’as joué et perdu
t'étais certain d’avoir les 6 bons numéros
dans ton rêve pourtant toi tu les avais vu
et le tirage est là... et tu en as zéro
et pourtant t’as d’la change car tu manges à ta faim
t’as un toit sur la tête une famille un boulot
alors médite un peu... et de quoi tu te plaints
tu es bien ridicule dans ton air de mélo
le matin tu te lèves remercie... le bon dieu
ta journée sera belle car tu es bien vivant
la vie est devant toi ...car t’es pas encore vieux
t’en prend pas au destin... ta chance c’est maintenant
votre commentaire -
La douleur est immense, car tu nous a quitté
Le chagrin est profond, on n’ la pas mérité
L'absence est très présente... ta présence est partout
Le vide est si intense... on veux revivre tout
et puis le temps qui passe et la peine recommence
Le chagrin se dilue dans des mers de silence
L'absence est moins présente... tout me rappel à toi
Le souvenir console ...mais tu es loin de moi.
et dans le ciel, la haut à deux pas du bonheur
restera ton image tout au fond de mon cœurs,
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires