• LE GABIAN

     

     

    Le vent faire frissonner les plumes de son ramage

    Il dégouline d’eau mais le craint pas l’orage

    Une  faim qui le tiraille , il observe sans doute

    Les croquettes du chat pour en faire un casse-croute

    Je guète  l’attitude et je me cache un peu

    Avec lui aujourd’hui on sort le grand jeu

    Il descend brutalement de son très haut perchoir

    Se pose un peu plus près essaie d’apercevoir

    Mon ombre menaçante brandissant le balaie

    Un moulinet dans l’air le voilà effrayé

    Et il remonte encore sur son beau promontoire

    Je m’abaisse à nouveau, me tapie dans le noir

    Et puis c’est reparti la même ritournelle…

    J’ai froid, il a perdu, je rentre la gamelle

    Et ce soir comme toujours ce Gabian affamé

    Ira chez quelqu’un d’autre réclamer à manger

     

    Le 22 janvier 2014

     


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  • Politiquement correct

    Je me pose des questions sur la connerie humaine

    Sur le fait de sourire voir même de plaisanter

    De dire des bons mots voir des calembredaines

    Sans risque de déplaire et d’être embastillé

    La guillotine coupe les phrases embarrassantes

    Et la censure remplace les tribunaux ingrats

    Il faut tuer dans l’œuf la rumeur qui fermante

    De peur d’intoxiquer tout l’ensemble du plat

    Et vous les décideurs, qu’avez-vous donc à dire

    Vos paroles lâchées ne sont pas évangile

    Et s’il faut commencer, commençons à mentir

    Pour faire tout  comme vous d’honorable vigile

    Le 13 janvier 2014 


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  • Le petit chat est ….

     

    Tu t’étais endormi sur le bord du trottoir

    Bercé tout doucement par le bruit de la mer

    Tu semblais détendu ton pelage était noir

    Comme celui du vieux chat qui fut le mien naguère

    Tu avais décidé de t’arrêter ici

    En ce dimanche brumeux du début de janvier

    Auprès de ce vieux mur tu as trouvé l’abri

    D’où tu pourrais partir seul  de l’autre coté

    Tes misères sont fini tu t’es enfui si loin

    Au paradis des chats car il existe aussi

    Tu signes ton départ comme on marque le mot fin

    Pour nous dire au revoir, que le film est fini

    Je ne saurais jamais si tu as eu un maitre

    Ou si tu as connu la douceur du foyer

    Mais je ferai en sorte de te lire cette lettre

    Pour que tu partes enfin en toute dignité

     

    Le 13 janvier 2014


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