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Poussé par ce grand vent levé de bon matin
Je me rends à la plage pour humer l’air marin
Mais elle n’y était pas elle s’était échappée
Laissant le lieu rempli de plein de bois flottés
J’ai cherché mais en vain pour la faire revenir
D’arrêter le marin de souffler le zéphire
Les vents ont décidé d’en faire qu’à leur tête
Ce sera « Marinas » ou le grec peut être
Ni tramontane ni cers ni même le vent d’autan
La mer c’était au bord ici et maintenant
Et pendant que j’errai sur le bord du rivage
Un oiseau dans le ciel m’indiqua le présage
Qu’il faut toujours attendre et être très patient
Quand on veut voir changer une situation
Le lendemain matin le vent s’était calmé
Et la mer comme toujours au large s’était allée
le 20 septembre 2014
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Elle habite la maison aux fenêtres fermées
Tous les jours à huit heures elle va chercher son pain
Puis elle rentre préparer son petit déjeuner
Quelle mange sur un coin d’table car elle n’a jamais faim
Elle arrose tous les jours les fleurs des balconnières
Puis dépose dans la cour les croquettes du chat
Elle range sa maison et passe la serpillère
Elle n’attend plus personne et personne ne viendra
Puis sort un peu plus tard, va à l’épicerie
Acheter des « bricoles » pour faire le repas
Elle parle a la caissière quelquefois même elle rit
Et rentre chez elle d’où elle ne sortira pas
Le repas préparé elle invite un instant
Les héros du feuilleton qu’elle suit à la télé
Puis se lève et raconte à son petit écran
Comme c’est dur de n’avoir personne à qui parler
Ensuite puis viens le repas englouti en vitesse
Devant la météo et les informations
La vaisselle terminée, elle fait quelques caresses
Au chat du canapé qu’elle aime avec passion
Elle s’assoie a côté et elle reprend le crochet
Elle fabrique un bonnet, des chaussons une étole
Qu’elle offrira aux gens du foyer d’à coté
Pour la grande tombola de la fête de l’école
Et la journée s’égrène sans jamais voir personne
La seule visite parfois c’est Raymond le facteur
Qui la fait sursauter à chaque fois qu’il sonne
Et la nuit est tombée et il est déjà l’heure
De rejoindre le feuilleton d’allumer la télé
De manger son repas et d’aller se coucher
Demain elle refera pareil si dieu le veut
On arrive comme ça a se changer en vieux !
Le 01 septembre 2014
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