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    le vent souffle et Le jour n'est pas encore levé

     

    la mer blanche d’écume éclabousse la jetée

     

    la plage à disparue , avalée, aspirée

     

    et le village endormi semble désolé

     

     

     

    dans ma maison qui gronde giflée par le marin

     

    derrière ma fenêtre je pense aux sans abris

     

    qui vont dormir dehors attendant le matin

     

    pour effacer les affres ,les tourments de la nuit

     

     

     

    il y a des matins ou j'ai pas le moral

     

    surtout quand se déchaînent les vents du littorale

     

    et que monte la mer tout de blanche vêtue

     

    vernissant de saumure les pavés de la rue

     

     

     

    la tempête fait rage et le sable est levé

     

    le vent est abrasif et se colle aux volets

     

    une chaise qui tombe, un pot qui dégringole

     

    un sachet en plastique au vent qui caracole

     

     

     

    et j’attends le matin espérant que le jour

     

    fera taire se sudiste dont les élans d'amour

     

    sont quelquefois malin voir même un peu fripon

     

    comme dit ce doux « Sétois » dans une de ses chansons

     

     

     

    mais le vent est violent et il redouble encore

     

    je fais rentrer le chat qui errait au dehors

     

    tandis que la bourrasque fait chuter tout les pots

     

    avancer les fauteuils et voler les rideaux

     

     

     

    mais dans ce grand tumulte je vois poindre le jour

     

    éclairant la bataille et la plage tout autour

     

    spectacle de destructions amas éparpillées

     

    la nature laisse toujours ce qu'on a récolté

     

     

     

    le 11 novembre 2014

     

     

     


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    Lorsqu’arrive les mois ou la nature s’arrête

     

    Ou tout deviens plus gris ou tout semble paraître

     

    Comme au travers d’un voile posé sur le brouillard

     

    Je pense à ma famille enterrée quelque part

     

    Ou je ne peux plus me rendre pour même y déposer

     

    Un simple souvenir un sourire un baiser

     

    Dans la guerre même la mort est toujours respectée

     

    Il faut croire que pour moi l’exception est posée

     

    Dans toutes les cultures on fête les défunts

     

    On a une sépulture on brûle du parfum

     

    On sait sans hésiter ou l’autre est enterre

     

    Du lieu où ils reposent les cendres sont jetées

     

    Même sur le champ d’bataille on peut se recueillir

     

    Mais moi je n’ai plus aucune tombe à fleurir

     

    J’ai laissé quelque part dans un pays lointain

     

    Une terre qui fut mienne et c’est déjà demain

     

    Il faut tout oublier même les trahisons

     

    Nos tombes sont dépassées faut payer l’addition

     

     

     

     

    Le 1er novembre 2014

     

     

     

    Mes racines me manquent ….

     

    . retrouvez mon récit dans mon livre

     

     

     

     

     

     

     


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