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La mer avait laissé sur le bord du rivage
un oiseau abîmé sans joie et sans partage
proche de l'agonie il finissait sa vie
sur le sable mouillé bercé par l'infini
le soleil n'avait pas embrasé le ciel pur
et quelques goélants zébraient de blanc l'azur
en poussant ça et là des cris retentissants
sans même se soucier de cet oiseau gisant
« ils ne me veulent pas »me dit le naufragé
« avec leurs yeux puissants ils n'ont rien remarqué »
« ils auraient pu , sans doute ,abréger mes souffrances »
« achever maintenant ma funeste existence »
« mais je suis transparent aux yeux du monde entier »
« j'ai traversé ma vie sans me faire remarquer »...
j'ai ramassé l'oiseau, je l'ai mis bien à l'ombre
le soleil dispensait ses doux rayons poudreux
c'est posé prés de moi une blanche colombe
et a dépose au sol comme un signe d'adieu....
une branche d'olivier
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Que c'est dur de vieillir , d'avoir tout les matins
les maux qui te tenaillent, les pieds, le dos, les mains
chaque jour se rappel à ton bon souvenir
voilà une journée qui s'annonce pour souffrir
et tu dois te traîner au WC, à la douche
regarder ton miroir et poser sur ta bouche
un soupçon de sourire sur ton visage blême
pour crier à la vie un immense "je t'aime"
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tu es partie sans bruit rejoindre tout les autres
dans les applaudissements tu attendais le notre
mais hélas ,sur la scène, ton retour très discret
ne nous a pas permis d’être là, début Mai
et tu as retrouvé Brel , Gall, Berger, Gainsbourg
me laissant orphelin de ta voix de velours
au céleste zénith tu chanteras pour eux
pour charmer nos défunts et réjouir les Dieux
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