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Ils avaient prévenu , ils allaient tout bloquer
les villes, les avenues et les supermarchés
ils en avaient ras d' bol de vivre et d'faire l’aumône
et pour ce démarquer ce serait le gilet jaune
ce vêtement qu'on doit mettre pour te faire voir de loin
quand t'attend des secours sur le bord du chemin
c’était la goutte de trop le trop plein de gazoil
l’état nous à trahi et nous fout tous a poil
mais c'est une bataille qui est perdu d'avance
les banques ont tout bouffé l’Europe et puis la France
et nous laisse crever et nous geler les miches
les taxe c'est pour nous ...,les bénef pour les riches
et nous voilà gueulant sur ce rond point merdique
à bloquer les voitures à haranguer les flics
qui sont dans le même cas « taxés » par le pouvoir
vas valoir qu'on s'en sorte mais j'ai très peu d'espoir
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on nous culpabilise « bien sur c'est notre faute ! »
d'avoir fait de la terre un bonbon qu'on dépiaute
pour bouffer avid'ment l’intérieur bien sucré
et de jeter à terre , bien sur... le p'tit papier
Notre faute pourquoi, de rouler au diesel ?
De faire que nos abeilles ne donnent plus de miel ?
Qu'on bouffe en plein hiver les produits de l'été,
mais ces produits tu vois j'l'ai ai pas cultivé.
Nos vaches donnent du lait que l'on importe plus
il faut faire du fromage ou pire faut qu'on les tue.
Et ce trou dans l’ozone c'est moi qui l'ai creusé
à chauffer mon deux pièces toujours mal isolé.
Et ses guerre, ses produits que l'on a déversé
au prix des expériences qui ont très mal tournées !
Et tout ces pesticides et tout ses glyphosates
ils sont entrés tout seul dans nos belles tomates
qui n’ont vu que la terre au plastique destin
pour finir aux étales de nos grands magasins !
Mais qui détruit la terre ? pas nous évidemment
il faut le demander aux « hommes de l'argent »
qui s'en foutent pas mal de voir tout exposer
dans un coffre avec l'or ils se sont enterrés ….....
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faut attendre partout et sans ronger son frein
attendre pour un stop ou pour prendre son pain
patienter à un feu ou pour un vieux piéton
qui traverse lentement regardant les pigeons
la vitesse est partout il faut partir à l'heure
courir vers le métro qui sent fort la sueur
des travailleurs pressés qui se rendent au boulot
et qui regardent ailleurs sans jamais dire un mot
serrés dans ses wagons, écrasés par les gens
pour être bien à l'heure... il faut serrer les dents
enfin c'est le bureau et on est en retard
pour cette réunion on noirci du papelard
on parle et on refait ce qu'on avait prédit
on s’arrête soudain car c'est déjà midi ...
Et toujours se presser on mange presque rien
pour avancer un peu le travail de demain
les aiguilles trottent trop vite bien évidement
c'est l'heure de la sortie on part, rapidement
et on reprend le bus, le métro la voiture
et on somnole au feu sous une bordée d'injure
et on voit se vieillard qui marche hésitant
mais c'est moi qui traverse ...faut allez doucement !
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Et ça y est c'est fini ça sent vraiment l'hiver
les restaus les cafés ont tiré leurs barrières
ils nous ont dit " salut ! , on reste pas ouvert"
on reviendra en mars pour faire des affaires
et on se retrouve seul au milieu des tempêtes
face à ses éléments que personne n’arrête .
Au centre du village sous des bâches tendues
des maisons éventrées que l'on ne connaît plus,
semble dire implorantes en surveillant les cieux
« on est seul à présent,,plus personne en ce lieu »
Mais nous les « indigènes », ceux qui restons sur place
n'allons pas une fois demander une grâce ?
ou bien un beau matin, fatigués de crier
alors nous nous enfuir et tout abandonner.
On ne se doute pas quand on foule la plage
sous ce soleil de plomb qui ravi l'estivant,
que bien des habitants on subi ce naufrage
de voir un soir fermé tout ses beaux restaurants ...
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