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    Et voila ça c’est fait, l’essence est hors de prix

    quand tu passes à la pompe tu te sens dépouillé

    ça ne fait qu’augmenter l’avenir est très gris

    tu t’achètes une voiture et tu peux pas rouler

    pour moi vieux retraité j’peux faire le gros dos

    et je peux faire mes courses à l’épic’rie du coin

    mais toi qui doit partir te rendre à ton boulot

    tu y vas en vélo même si c’est vraiment loin

    prendre le train, le bus et terminer à pied

    partir très tôt l’matin et faire son taf crevé

    se sentir démuni comment dire enfermé

    tout ça pour un produit qui ne cesse d’augmenter

    mais qu’es ce qu’ils attendent pour faire baisser les taxes

    qu’on vendent nos chemises, nos chaussures, nos culottes

    ils doivent bien s’en douter que pour nous c’est un max

    à moins qu’on ne les sortent dans nos bureaux de votes


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  • L’objet du souvenir

     

    Souvent un simple objet évoque un souvenir

    une médaille, un couteau qu’il ne quittait jamais

    un chapeau, une clef qui n’a rien à ouvrir

    une place, un billet et surtout le cahier

    et une fois ouvert les souvenirs sont là

    il reprenne un peu vie comme si ils attendaient

    une pensée à tout ceux qui sont parti déjà

    qui ont laissé ici leur objet adoré

    allez ressaisi toi il ne faut pas pleurer

    les souvenirs sont bons pour rêver au passé


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    Il faut toujours aller dans le sens des choses

    pour pas vexer ici ou pas meurtrir là

    enlever une à une les épines à nos roses

    surtout si on les jette au visage des judas

    Je me sent isolé comment dire orphelin

    mes idées ne sont pas dans l’ère de notre époque

    j’ai jamais fait parti de votre beau gratin

    les titres ne sont rien, j’en veux pas, je m’en moque

    que je soit un artiste ou un simple fêlé

    laissez moi dans mes rêves et dans mes utopies

    j’ai préféré écrire plutôt que de parler

    ne me dites jamais que je suis un génie

    Vos paroles sont mièvres et vos mots venimeux

    et ne font simplement que quémander les choses

    et moi comme un idiot j’exécute de mon mieux

    pour couvrir vos vies de bonbons et de roses

    mais voila ça suffi j’ai repéré le piège

    je ne tomberai plus dans vos faux artifices

    allez hors de ma vue il faut lever le siège

    et partez loin de moi compter vos bénéfices

     


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    voila si on parlait simplement de l’amour

    de la joie qui procure du bonheur sans détour

    et si on se disait simplement je vous aime

    pour sortir du mensonge, pour sortir du système

    qu’on se prenne par la main qu’on se donne des baisés

    qu’on se dise sans fin notre joie d’exister

    comme je voudrai donner à celle qui n’en a pas

    un petit peu de mon amour, la prendre dans mes bras

    lui murmurer douc’ment tous ses mots d’amitié

    lui dire que désormais elle sais sur qui compter

    et lui offrir la vie avec toutes ses fleurs

    qui seront a jamais inscrite dans son cœur

     


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    Et la vie qui augmente, pas en temps mais en prix

    on veut joindre les deux bouts on se démène on prie

    manger devient un luxe et sortir un non sens

    t’as la voiture qui saigne devant le prix d’l’essence

    ta retraite , ton salaire n’ont jamais levé l’nez

    c’est toujours nous qu’on trinque, toujours à nous d’payer

    les gens qui nous gouvernent disent « c’est pas n’d’notre faute »

    mais faut tout oublier quand t’as ton bul’tin d’vote

    et ben non pour une fois moi j’ouvre grand ma gueule

    je montre que sans l’essence on se gèle les meules

    que le prix de la bouffe devient inabordable

    même les pâtes ont grimpé et c’est inexorable

    on finira dehors a vivre sous les pont

    elle est où ta promesse ...on nous prend pour des cons


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