ils ont fait une fête pour sa nomination

les Nîmois sont très fières de la Maison Carrée

on connaîtra la ville dans toutes les nations

notre temple romain est enfin célébré

cependant voyez vous moi qui suis un nîmois

je passe devant lui , je salut l’édifice

mais jamais je n’ai pu me rendre sous son toit

les marches pour s’y rendre sont plus qu’un exercice

en effet, je ne peux me résoudre à monter

ses marches qui accèdent au vaste péristyle

je n’suis pas comme les autres je suis handicapé

en un mot comme en cent je suis « cotoreptile »

à Nîmes, tour magne, temple et même les arènes

sont interdit à nous pour voir et visiter

je ne suis pas ici pour sonner la sirène

mais dire ma condition de vieux handicapé

j’applaudis de tout cœur l’honorifique classement

qui élève notre ville toujours un peu plus haut

faite que pour nous aussi se soit un événement

que d’accéder sans peine au choix de l’Unesco

et pourquoi tout les lapins s’appellent Jeannot ?

et pourquoi les perroquets s’appellent Coco ?

et pourquoi toutes les chattes s’appellent Minette ?

et pourquoi toutes les chèvres s’appellent Blanchette ?

et pourquoi pour Médor c’est forcement un chien ?

aussi pourquoi tout les ânes s’appellent Martin ?

et puis quand à Mimi pourquoi c’est une souris ?

et pourquoi c’est la girafe qu’on appelle Sophie ?

et évidement le canard c’est Saturnin !

quand à Cocotte la poule elle passe son chemin

tandis que mon nounous lui, c'est bien sur Teddy !

donne moi une réponse mon bon ami ...merci

« les animaux s’en fichent il faut les protéger

car ils sont nos amis nous devons les soigner

peu importe son nom et bien sur d’où il vient

nous vivons avec eux c’est notre quotidien »

Dire un dernier adieu, le corps n’est qu’une enveloppe

un cercueil et des fleurs et des amis qui pleurent

il doit bien se marrer, j’ai pas mon caméscope !

Et il faut se montrer, il y a des contrôleurs !!!

mais il me l’avait dit : « tout ça ne sert à rien »

je ne voulais personne pour voir ma déchéance

s’en aller pour toujours... attendre le mot fin

et stopper d’exister arrêter les souffrances

peut être ,j’en suis certain, qu’il y a autre chose

une vie différente il est bon d’espérer

après cette existence qu’elle fut grise ou bien rose

on a vu bien des gens.. on ne fait que passer…

… et peut être demain ,si dieu nous le permet

nous nous retrouverons dans un monde ou ailleurs

et nous rirons encore que je ne sois pas allé

te suivre et te prier sur ta dernière demeure

Ayez donc le courage de me le dire en face

ce que vous colportez sur ma vie et mes actes

la vérité est belle et le mensonge tenace

mais vos suppositions sont toujours inexact

si je dois me défendre alors accusez moi

qu’on en finisse un peu de cette mascarade

on peu fermer nos portes rester chacun chez soi

je suis un militant ! : c’est pas vrai camarade ?

Mon unique parti c’est celui de l’amour

du pain que l’on partage de la main qui se tend

celui de la musique de la joie tout autour

celui de l’amitié que l’on offre... qui se rend

vous êtes de ses gens qui parlaient par derrière

ayant plus de courage qu’une meute de loups

vous etes transformé vous mes amis d’hier

en commères de village qui détériore tout

Alors puisse qu’il est dit que nos routes se séparent

que je ne suis plus digne d’être de vos amis

même les objets cassés quelquefois se réparent

mais j’ai bien l’impression que pour moi c’est fini

Et voila on est seul, ils sont tous partis

le vide est important et pourtant on s’y fait

les larmes de mes parents arrivant a paris

et les doigts qui nous montrent nous zotre « rapatrié »

il faut chercher un toit le vide est absolue

personne ne veux de nous pas même la croix rouge

trop d’personne aujourd’hui faut rester dans la rue

on est tous écœuré mais personne ne bouge

maintenant bien des fleurs ont coulé sous les ponts

on s’accroche aux photos, à tout nos souvenirs

on garde l’accent d’la bas enfoui bien au fond

et on s’entend parler, tout semble... revenir...

à la vie du quartier bab el oued mon amour

les réunions d’famille avec tout les anciens

l’anisette, la kemia et les cocas au four

les sardines, les merguez qu’on mettait dans du pain

l’accent y me revient quand je pense à tout ça

la rabia d’être parti mais ça c’est du passé

mon école, les copains ! on f’sait macaoura

enfin de bons moments et j’arrête de pleurer