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Par chichoi le 8 Décembre 2014 à 15:48
La mer a regagné sa gréve et son rivage
et les enfants joyeux ramasse sur la plage
des bois morts que les vagues ont posé doucement
pour en faire des cabanes et des grand monuments
le vent qui souffle fort, fait se rosir les joues,
en passant sur les neiges de ce vieux Canigou
sur la place bien en vue on a mis le sapin
des boules , des guirlandes et des pommes de pins
et les enfants heureux les yeux remplis d’étoiles
attendent patiemment que le ciel se dévoile
pour pouvoir entrevoir , épier, surveiller
le vieillard en traîneaux avec tout ses jouets
le 08 décembre 2014
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Par chichoi le 11 Novembre 2014 à 06:07
le vent souffle et Le jour n'est pas encore levé
la mer blanche d’écume éclabousse la jetée
la plage à disparue , avalée, aspirée
et le village endormi semble désolé
dans ma maison qui gronde giflée par le marin
derrière ma fenêtre je pense aux sans abris
qui vont dormir dehors attendant le matin
pour effacer les affres ,les tourments de la nuit
il y a des matins ou j'ai pas le moral
surtout quand se déchaînent les vents du littorale
et que monte la mer tout de blanche vêtue
vernissant de saumure les pavés de la rue
la tempête fait rage et le sable est levé
le vent est abrasif et se colle aux volets
une chaise qui tombe, un pot qui dégringole
un sachet en plastique au vent qui caracole
et j’attends le matin espérant que le jour
fera taire se sudiste dont les élans d'amour
sont quelquefois malin voir même un peu fripon
comme dit ce doux « Sétois » dans une de ses chansons
mais le vent est violent et il redouble encore
je fais rentrer le chat qui errait au dehors
tandis que la bourrasque fait chuter tout les pots
avancer les fauteuils et voler les rideaux
mais dans ce grand tumulte je vois poindre le jour
éclairant la bataille et la plage tout autour
spectacle de destructions amas éparpillées
la nature laisse toujours ce qu'on a récolté
le 11 novembre 2014
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Par chichoi le 1 Novembre 2014 à 08:17
Lorsqu’arrive les mois ou la nature s’arrête
Ou tout deviens plus gris ou tout semble paraître
Comme au travers d’un voile posé sur le brouillard
Je pense à ma famille enterrée quelque part
Ou je ne peux plus me rendre pour même y déposer
Un simple souvenir un sourire un baiser
Dans la guerre même la mort est toujours respectée
Il faut croire que pour moi l’exception est posée
Dans toutes les cultures on fête les défunts
On a une sépulture on brûle du parfum
On sait sans hésiter ou l’autre est enterre
Du lieu où ils reposent les cendres sont jetées
Même sur le champ d’bataille on peut se recueillir
Mais moi je n’ai plus aucune tombe à fleurir
J’ai laissé quelque part dans un pays lointain
Une terre qui fut mienne et c’est déjà demain
Il faut tout oublier même les trahisons
Nos tombes sont dépassées faut payer l’addition
Le 1er novembre 2014
Mes racines me manquent ….
…. retrouvez mon récit dans mon livre
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Par chichoi le 27 Octobre 2014 à 08:54
elle est pendue au mur recouverte de poussière
compagnon d'infortune compagnon de galére
j'ai déposé sur toi bien plus de larmes encore
que ne peut contenir tout les bateaux du ports
j'ai composé sur toi des douces mélodies
des accords passionnés des actes de folie
tu étais devenue mon bâton de jeunesse
mon arc fatigué, mon repos, ma maîtresse
mes mains se sont souvent égarées sur tes cordes
et ta croupe tendue attendait qu'on la morde
tu t'es tellement frottée à ma peau dénudée
que tes accords majeurs me font encore vibrer
mais maintenant je n'ai plus de force dans mes mains
tu es comme affamée mais moi je n'ai plus faim
j'avais construit ma vie sur le bois de ta peau
semblable à un passeur sur l'ultime bateau
qui rejoint la musique comme on entre dans les ordres
faisant vibrer son corps faisant sonner ses cordes,,,,,,
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Par chichoi le 15 Octobre 2014 à 12:52
Et voila mon livre "dans les yeux de mon enfance" qui sort au grand jour ...il relate les tribulations d'un jeune pied noir de 8 ans pendant "les événements d’Algérie" dans son quartier de bab el oued avec beaucoup d'humour, de larmes et de tendresse et jusqu’à son arrivée à Suresnes (banlieue parisienne ).
Ce livre c'est le cri d'un pied noir qui était trop petit pour avoir un avis et trop grand pour ne pas en avoir
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