• Ce matin

     

     

    Il fait bon ce matin, la plage a rependue

    Son doux parfum de sel  dans l’air de mon village

    Instant béni des dieux ou rien n’existe plus

    Ou les idées mauvaises  ont déjà  fait naufrages

    Il fait bon ce matin le soleil embrumé

    Ressemble a un manteau délavé par la pluie

    Quelque peu rassurant et si doux a porté

    Ce matin est un jour où tout sera permis

    Il fait bon ce matin quelques passants épars

    Regagnent le camping ou partent à la pèche

    Ou bien plus tristement retourne vers la gare

    Les vacances finis pour retrouver la dèche

    Il fait bon ce matin et j’ai envie de vivre

    D’exister d’être là, profiter de la vie

    M’assoir sur un rocher et ré-ouvrir ce livre

    Qui contient les histoires qu’on me contait petit

    Il fait bon ce matin pourquoi veut-on grandir

    Le monde n’est pas fait pour des vieux dirigeants

    Seul les yeux d’enfant éviterons le pire

    La guerre et la misère n’ont qu’un seul dieu l’argent

     

    Le 25 juillet 2014


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    Quand je me plais à regarder

    Ce qu’il sera après ma mort

    Je vois toujours se dessiner

    Que des soupirs et des remords

    Mais j’en suis sûr, je serai là

    Pour partager mes souvenirs

    Bien sûr vous n’me verrez pas

    Mais p’t être que vous m’entendrez rire

    J’en suis certain je serai là

    Tapis dans l’ombre des pensées

    Mais surtout ne vous en faites pas

    J’aurai toujours de quoi manger

    Ici on s’amuse et on rit

    De vous voir tous  si hypocrite

    Faire une offrande... dire que l’on prie

    Et nous oublier... tres tres vite

    Alors quand ce sera la fin

    Quand on me mettra dans mon trou

    Ne m’cherchez pas pour un coup d’main

    Je serai toujours derrière vous…

                     Le 23 juillet 2014

     


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    Il faut toujours attendre même quand on est pressé

     

    Attendre pour le croissant attendre pour le café

     

    Attendre l’addition, attendre la monnaie

     

    Attendre le moment où l’on doit s’en aller

     

    S’arrêter un instant et stopper les machines

     

    Filer un coup de frein, entraver les turbines

     

    Et si le monde un jour arrêtait de tourner

     

    Ou bien  dans l’univers tout s’immobilisait

     

    Le temps ne compte plus la montre est obsolète

     

    Toute la vie s’interrompt dans cette foutue planète

     

    Je crois bien qu’une seule chose resterai éternelle

     

    C’est l’amour ce mouvement qui est perpétuel

     

    Et l’amour ferait que repartirai la terre

     

    Qu’avec des intentions sans haine et puis sans guerre

     

    Et je pourrais comme ça attendre mon café

     

    Au bord de cette plage ou l’homme peut vivre en paix

     

     

     

    Le 01 juillet 2014

     

     

     


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    La musique m’a bouffée croquée de l’intérieur

     

    Elle a pris tout mon temps le pire et le meilleur

     

    Et je me sens vidé comme un accordéon

     

    Apres dix heures de bal le soir sous les flonflons

     

    Je ne blottirais plus dans mes bras ma guitare

     

    Bien des soirs j’ai pleuré sur elle, dans le noir

     

    J’ai perdu mes deux membres en voulant tout saisir

     

    Le vent ne se prend pas il donne du plaisir

     

    Et fait vibrer les cordes qui donnent de l’émotion

     

    Et serrer tous les cœurs et serrer les passions

     

    La musique m’a bouffée je me donne en pâture

     

    Aux notes altérées et aux demi-mesures

     

    Aux accords de mineurs faussement pathétique

     

    Aux montées crescendo quelque peu chromatiques

     

    A toute les portées noircies par la sueur

     

    Aux tempos massacrés aux soupirs sans valeur

     

    La musique m’a aimée elle a laissé en moi

     

    La preuve de son passage comme un signe de croix

     

    Elle a marqué son nom comme on signe un tableau

     

    Sur mon cœur musicien une plaquette de piano 

     

     

     

                                                                              Le 11 Juin 2014

     


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    Aujourd’hui c’est ta fête, je me souviens du jour

     

    Tremblotant de terreur j’avais tout préparé

     

    Je voulais te donner cette preuve d’amour

     

    En mettant mon poème à côté du café

     

    J’ai attendu longtemps et le café fut froid

     

    Tu n’as jamais clamé mon poème désuet

     

    J’attendais de ta part que tu restes avec moi

     

    que tu t’accroches encore.. enfin.. Quelques années

     

    Mais le livre céleste a appelé ton nom

     

    Et tu m’as laissé la, sans même un dernier mot

     

    Dans mon fort intérieur je demande pardon

     

    tu es parti si vite , tu es parti si tôt

     

    Pour moi ça n’a été qu’un cruel abandon

     

    Aussi en se beau jour où on fête les mères

     

    J’avais encore envi de t’écrire simplement

     

    Et te dire combien elle est vide la terre

     

    Sans toi et ton sourire ma petite maman   

     

     

     

                               Le 25/05/2014

     


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