• Le petit chat est ….

     

    Tu t’étais endormi sur le bord du trottoir

    Bercé tout doucement par le bruit de la mer

    Tu semblais détendu ton pelage était noir

    Comme celui du vieux chat qui fut le mien naguère

    Tu avais décidé de t’arrêter ici

    En ce dimanche brumeux du début de janvier

    Auprès de ce vieux mur tu as trouvé l’abri

    D’où tu pourrais partir seul  de l’autre coté

    Tes misères sont fini tu t’es enfui si loin

    Au paradis des chats car il existe aussi

    Tu signes ton départ comme on marque le mot fin

    Pour nous dire au revoir, que le film est fini

    Je ne saurais jamais si tu as eu un maitre

    Ou si tu as connu la douceur du foyer

    Mais je ferai en sorte de te lire cette lettre

    Pour que tu partes enfin en toute dignité

     

    Le 13 janvier 2014


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  •  

    J’ai commencé ma vie en comptant les buchettes

    A la petite école sur la place du marché

    Puis ce fut l’écriture avec l’encre violette

    Et la « sergent major » si dur à maitriser

    On dessinait des cannes, des ronds et des bâtons

    Qui formaient sur la feuille des armées bien rangées

    La langue entre les dents tu écrivais ton nom

    C’était beau tout cela les pleins, les déliés

    Maintenant l’écriture est un art mineur

    L’ordi a tout classé, rangé et refroidi

    Les gamins ont des « pads » comme j’avais mon quatre heure

    C’est ainsi que se perdent les pages de la vie

    L’odeur de mon école était particulière

    Ça sentait bon le bois et le cuir des cartables

    L’encre, les feuilles, la craie et la taille régulière

    De ce crayon de bois qu’on pouvait effacer

    Elle sentait aussi bon cette odeur de respect

    Cette belle politesse qui se perd maintenant

    On a lâché la bride on a démissionné

    Où sont notre « morale » et nos « maitres »d’antan

     

    Le 30/12/2013


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  • narbonne plage les exals

    Rêve de sangliers (foret et sangliers)

     

    A deux pas des maisons dans un bois d’épineux

    J’ai contemple longtemps un couple d’animaux

    Ils marchaient doucement et semblaient très heureux

    Buvant de temps en temps dans une flaque d’eau

    Puis il sorti du bois et parti vers la plage

    Bien déserte il est vrai en ce début d’hiver

    Ils semblaient bien connaitre le lieu et les passages

    Et se retrouvèrent vite sur le bord de la mer

    Le soleil rasant éclairait ce tableau

    Faisant dessiner d’or les ombres tourmentés

    le vent s’était calmé l’instant était trop beau

    Le rêve est bien réel  et je l’ai habité

    Puis ils sont repartis sans même m’apercevoir

    Vers leur point de verdure, vers leur havre de paix

    Et ses deux sangliers m’ont raconté l’histoire

    D’une nature sauvage qu’on avait oubliée

     

    Le 28/12/2013

     


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  • Illusoire éphémère  

     

    Les feuilles se sont groupées, poussées par la tempête

    Sur le portail blanc si froid en ce matin

    Elles sont tombées à terre  et n’ont pu faire la fête

    Et sont foulées aux pieds par tous les riverains

    Le vent les fait tourner et partir n’importe où

    Pour leur dernière valse elles courent sur les trottoirs

    Enchevêtrant des fleurs et des feuilles de houx

    Symbole de ce noël toujours plus qu’illusoire

    Les paquets sont ouverts, l’amour s’en est allé

    Les sermons prononcés ne sont plus qu’éphémères

    En voyant devant soi la main que l’on tendait

    Et qui ne montre plus que le bout de la mer

      Le 26/12/2013


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  • Le sanglier de Noel

     

    La plage était déserte et le soleil brillait

    De se sentir si seules les vagues écumaient

    Un crabe paresseux jouait les attardé

    Et soudain devant moi  des traces très marquées

    D’un sanglier heureux venu se prélasser

    A deux doigts de la mer comme pour s’y baigner    

    Le 23/12/2013


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