•  

     

    Je me souviens des fêtes et du jour de noël

    Ma mère me souriait, elle était tellement belle

    Elle était heureuse et impatiente à la fois

    Elle voulait le meilleur et le plus beau pour moi

    Moi j’espérai aussi bien plus secrètement

    La voir vieillir sereine dans son appartement

    Que les songes sont beaux aux esprits des enfants

    Qui ne craigne la vie et font fi des tourments

    Mais l’arbre était dressé comme un noble édifice

    Décoré par l’amour d’une mère et de ses fils

    Entouré d’un foyer si chaud quand vient l’hiver

    De toute la famille et bien sûr de mon père

    C’est pour ça qu’à l’époque des fêtes de fin d’année

    Mon esprit de rêveur vers la voute étoilée

    Recherche vainement les sourires disparus

    D’un père et d’une mère qu’il ne reverra plus

     

                                   Le 08/12/2013

     


    votre commentaire
  • Une main tendue

     

    Les vitrines éclairées font briller les regards

    Et le froids fait rougir nos visages blafards

    Autour de nous s’envolent le parfum des desserts

    Des rôtis, des gigots, des terrines forestières

    Les sommets enneigés regorgent de skieurs

    De vacanciers sportifs et d’oisifs randonneurs   

    Tout le monde est heureux en ce matin d’hiver

    Ignorant l’étranger dans son vieux pullover

    Mais noël c’est aussi cette porte entr’ouverte

    Cette poignée de mains ce sourire partagé

    Quelques morceaux de pain et une soupe offerte

    Font dans les cœurs bien plus qu’un festin raffiné

     

    Le 3 décembre 2013

     


    1 commentaire
  • Chichoi

     

    Si je pouvais réduire ma vie en quelques mots

    Je dirais ma famille, la musique et la plume

    Ca circule dans mon sang sa envahi ma peau

    Ca va dans mon cerveau dissiper quelques brumes

     

    Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur

    Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur

     

    Ses trois mots m’ont permis de conjuguer aimer

    Sur des accords mineurs des airs plein de tristesses

    Ma femme et mes enfants fusionnels partagés

    Que j’aimerai submerger d’océan de tendresse

     

    Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur

    Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur

     

    Ma plume vient à transcrire ce que je n’sais pas dire

    Elle est ma confidente et j’aime les écrivains

    Qui ne regardent pas ce que je fais de pire

    Adorent  s’amuser a répondre en quatrain

     

    Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur

    Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur

     

    Ma musique est présente sur le fil de ma vie

    Elle brode mon accent elle me fait avancer

    Elle projette mon corps dans le monde infini

    Où je peux oublier toute ma timidité

     

    J’ai retrouvé ici ce qui faisait Chichoi

    Et je vous dis « je t’aime » dans mon langage à moi

     

     

     

                                                         Le 22 novembre 2013


    votre commentaire
  •  

    Morosité

     

     

    Il pleut fort sur les arbres dénudés du jardin

    Les feuilles ont recouvertes les rues et les chemins

    La mer a envahi la plage de sable fin

    Des silhouettes au loin dessinées au fusain

     

    C’est le tableau d’un peintre sans rêve et sans espoir

    Sur la palette un gris auréolé de noir

    Sur sa vie il n’est rien ni amour, ni gloire

    Amalgame de ruines de haine et de déboire

     

    Mais un soupçon de ciel se dévoile brusquement

    Un bleu à peine visible un brutal évènement

    Et le soleil vainqueur illumine maintenant

    Mon village paisible ou je vis tendrement

     

    Le 18 novembre 2013


    1 commentaire
  • Mouette

     

     

    Une mouette s’est posée sur la plage déserte

    Elle semblait fatiguée par son dernier voyage

    Elle était très inquiète son regard en alerte

    Scrutait tous les détails de ce beau paysage

    Puis elle ouvrit le bec pour crier sa détresse

    Et sortie de son âme une plainte lascive

    Un cri, une supplique, imbibée de tristesse

    Dérangeante d’aigus et de forces agressives

    Elle osa quelques pas sur ce tapis humide

    Que la mer entretien très régulièrement

    Se dirigea vers moi un peu gauche et timide

    Et puis à moins d’un mètre s’arrêta brusquement

    Si j’avais pu traduire dans ses yeux, la douleur

    Ce sentiment profond cette question posée

    Je me sentais coupable de n’être pas meilleur

    d’avoir fait de la terre ce qu’on en avait fait

    Puis elle est repartie de son vol lourd et blanc

    En criant vers le ciel pour demander à Dieu

    Ce qu’elle allait laisser à ses petits enfants

    Pour les aider à vivre tous les jours un peu mieux

     

    Le 4 novembre 2013


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique