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Par chichoi le 24 Juin 2013 à 08:46
A l’ombre du muret j’ai cru t’apercevoir,
Tes cheveux gominés, ton short et ton marcel
Tu trainais la savate sur ce vaste trottoir
Saluant le passant charmant les demoiselles
Je voulais te faire signe et je me suis repris
Ma raison me disait que tu n’étais plus là
Mais tu étais si beau et j’ai pas réfléchi
Dans mon esprit rêveur j’ai oublié cela
Tu te tournes soudain m’invitant à m’assoir
Sur la table du bar pour manger la « kémia »
Tu m’as toujours fait honte de ton accent pied noir
Mais je t’aime t’entendre nous parler de la bas
Tu manges tes sardines avec un tel délice
Maculant ton sourire d’écailles et de charbon
Tu rigoles en buvant l’anisette Tennis
Et tu invites les gens à manger du poisson…
À l’ombre du muret j’ai cru te voir partir
Me laissant du bonheur et aussi l’addition
Je sais que te la haut tu dois encore sourire
De cette belle minute d’amour et d’émotion
Le 24 juin 2013
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Par chichoi le 16 Juin 2013 à 06:39
Je n’ai pas eu le temps de te dire ses choses
Qu’un fils dit à son père au soir de sa vie
J’aurai voulu t’offrir beaucoup plus que ces roses
Qui partent avec toi dans ce matin de pluie
Si j’avais pu tenir encore une fois ta main
Comme quand j’étais petit avant de me coucher
J’aurais vu qu’aujourd’hui est plus fort que demain
Et que le verbe attendre ne dois pas exister
J’aimerai tellement revivre ce merveilleux moment
Où par se froid glacé tu sortais travailler
Tu me disais dors bien m’embrassant sur le front
Tu sentais bon « Mennen » et le gel bon marché
Je me souviens aussi de nos chansons paillardes
Qui nous ferai marrer par ses insanités
Maman faisait la prude et se disait malade
De nous entendre ainsi jurer et blasphémer
Je n’ai pas eu le temps de dire mes sentiments
De te dire ma peine que tu ne sois plus la
J’avais envie d’écrire et bien évidement
Te souhaiter simplement une bonne fête papa
Le 16 juin 2013
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Par chichoi le 15 Juin 2013 à 06:17
J’ai laissé échapper une note de musique
Je la tenais cachée tout au fond de mon cœur
Elle était langoureuse et très mélancolique
Elle évoquait le blues et les accords mineurs
Elle avait du passé par un recoin de l’âme
Un endroit exigu où on ne va jamais
Et rencontrer sans doute une note de charme
Qui errait en ce lieu, que j’avais oublié
Elles ont trouvé abri au coin de mon oreille
Dans un endroit douillet tout près de mon esprit
Elles me parlent d’amour des que je me réveille
Et m’aident à composer la musique que j’écris
Le 15 juin 2013
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Par chichoi le 10 Juin 2013 à 12:14
La chanson n’est pour moi que l’écho de mon âme
La musique c’est ce son merveilleux qui te charme
Et mes doigts doucement glissent sur le clavier
Les touches s’enfoncent et partent en s’offrant au touché
Une note sensuelle parcoure l’air mélodieux
S’emmêlant à nos corps, se noyant dans ses yeux
La musique se fait femme et réalise enfin
Mes fantasmes refoulés, mes phobies, mes instincts
Je deviens animal comment dire envouté
Par ses accords mineurs qui me font espérer
Une note de passion un frisson, un plaisir
Un soupir de tendresse un soupçon de désir
Au rythme du tempo mon cœur vibre et se tord
Les coups se font précis et de plus en plus fort
Je me sens vivre en toi et l’instant est magique
Je vais faire l’amour à une note de musique
Le 10 juin 2013
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Par chichoi le 7 Juin 2013 à 06:42
En parcourant tes rues les chansons me reviennent
Ornant chaque quartier d’un détail insolite
Du haut du mont saint clair je ressens de la gène
À emprunter les vers de tous tes acolytes.
Tu m’as appris bien plus que tous mes professeurs
Par ton intermédiaire j’ai entendu parler
Les plus grands des poètes qui sont cher à mon cœur
Et qui mon retranscrit la façon de t’aimer
J’ai visité ta ville Brassens en fut mon guide
Quelque peu facétieux avec ses habitants
Qui ne manquait jamais dans son discourt lucide
De montrer les endroits où il vécut enfant
Le quartier des pécheurs, celui du pont levis
Le quartier des jouteurs, la criée aux poissons
Nous désignant Margo et son chat tant nourrit
Le banc des amoureux de bonne réputation
Et en haut de la rue ton lycée, ton école
Paul Valery aussi l’avait même fréquentée
L’auvergnat était né dans cette course folle
Poursuivi d’un gorille et d’une veuve éplorée
Je te salut mon maitre d’avoir mis dans ma tête
Tous tes refrains de vies, tes pieds nez à la mort
Et de m’avoir permis de visité ce Sète
Qui fut déjà le tien et des copains d’abord
Le 07/06/2013
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