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    La terrasse est luisante et brillante de pluie

    À travers la fenêtre je sens venir l’ennui

    Hier le soleil nous réchauffait le corps

    Aujourd’hui c’est le froid… il fait glacé dehors

    Au loin les Pyrénées ont gardé leur blancheur

    Soulignant de froidure les barques des pécheurs

    On s’était dit voilà le soleil est venu

    On jette nos manteaux on reste à moitié nu

    Et maintenant le vent si froid et si mordant

    Nous le fait regretter ce geste désolant

    Les oiseaux sont tapis sous les tuiles du toit

    Les chats se sont cachés sous le vieux tas de bois

    Ils attendent comme moi qu’un rayon les réveille

    Un rayon de bonheur… les rayons du soleil

                                                              

                                                               Le 19 avril 2013

     


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    J’n’ai pas roulé ma bosse dans toutes les rues du monde

    J’ n’ai jamais vérifié que la terre était ronde

    Je suis resté paisible à te regarder vivre

    A respirer ton air qu’est le seul qui m’enivre

    A manger ton regard à boire tes paroles

    Rire de tes mots d’humours quand ils  ne sont pas drôles

    A te tenir la main, à courir sur la plage

    Même si les gens nous disent que c’est plus de notre âge

    Car vois-tu aujourd’hui comme tous ses matins

    Je me dis que je t’aime avec toi je suis bien

    Et si ça fait bientôt trente-cinq années d’amour

    J’ai l’impression d’en être toujours au premier jour

    De bloquer les secondes et  n’être jamais vieux

    Le temps passe si vite quand on est amoureux

     

    Le 17 avril 2013


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    On bâti chaque jour des murs de silence

    Entourant d’isolant nos parois de souffrances

    On accroche à nos lèvres un sourire fabriqué

    Pour donner à nos âmes l’impression d’exister

    On se ferme les yeux on se bouche les oreilles

    On s’empêche de penser qu’il existe un soleil

    On se ment sur la vie, sur t’éternellement

    Sur l’étoile qui scintille là-haut, au firmament

    Et les êtres si chers qui se sont envolés

    Comme nuée d’hirondelles un soir de fin d’été

    Te laissant un grand vide dans ta triste existence

    On bâti chaque jour des murs de silence

     

                                             le 14 avril 2013


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    Ce matin je t’ai vu tu  trainais  sur la place

    Avec toi ton fardeau qui ne te fait limasse

    Tu attendais la pluie, nous ne la voulions pas

    Tu souhaitais quelque ombre et il n’y en avait pas

    T’évitant de justesse une mort douloureuse

    Je me mis de côté d’un beau pas de danseuse

    Et glissa lamentable dans l’eau du caniveau

    M’étalant tout mon long sous l’œil des badauds

    Je te maudis oh toi gastéropode laid

    Qui m’a fait choir ainsi sur le froid du pavé

    Mais un oiseau soudain me vengeât prestement

    Il saisit l’animal le manga goulument

    Pour l’escargot c’était un jour sans lendemain

    Mais pour moi on se moque d’avoir glissé si bien

     

                                          Le 11 avril 2013

     


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    Encore une journée à passer sans rien faire

    A bâtir des idées, à construire des chimères

    A perdre un peu son temps comme s’il était gratuit

    Comme si éternellement j’allais vivre ma vie

    Sans même me soucier, pardonner moi du peu

    De partir tout là-haut où on est plus heureux

    De laisser ici-bas mes parents, mes amis

    Ma femme et mes enfants et leurs charmants petits

    Mais l’idée de ma mort me rend triste aujourd’hui…

    Et le rouge du ciel me donne le présage

    Le soleil se lève sur la brume de la plage

    Une bonne journée s’annonce à l’horizon

    Vous avez dit « mourir » j’en vois pas la raison

     

                                                     Le 10 avril 2013

     


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