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    Le vent souffle doucement sous bas la porte

     

    le soleil c'est éteint et la nuit me transporte

     

    dans mon univers de paix de douces rêveries

     

    dans mon cerveau poète.un ange me sourit ….

     

    le piano édenté attend seul dans un coin

     

    la guitare poussiéreuse, bien sur, a du chagrin

     

    et le livret jaunie bariolé de musique

     

    sert de cale aux crécelles au son moins sympathique

     

    sur le sol un tapis délavé par le temps...

     

    le tempos qui s'en va car un jour... tout fou l'camp

     

    on bat plus la musique l'acte est répréhensible

     

    on a perdu l'orchestre, on a perdu la cible

     

    la musique c'est éteinte au fond de ma mémoire

     

    laissez moi donc rêver... j'ai peur du désespoir

     

     

     

    le 13 mai 2015

     

     

     


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    J'ai quelquefois envie d'envoyer tout bouler

     

    de couper les amarres de m'laisser dériver

     

    j'ai bien souvent envie de noyer mes idées

     

    dans une mer de folie où je pourrai gueuler

     

    la raison qui vacille et le corps trop fragile

     

    disent de mes intentions qu'elles sont toujours futiles

     

    qu'elles sont toujours néfastes voir même bien inutiles

     

    et si c’était l'inverse ce serait pas débile ?

     

    Tout casser tout détruire les murs et les maisons

     

    tout brûler , déchirer et dire qu'on a raison

     

    car on est enfermé dans une tonne de béton

     

    aux bottes des financiers qui payent les patrons...

     

    j'ai quelquefois envie d'embrasser l'univers

     

    de dire merci les gens, de dire merci la terre

     

    de dire adieu le mal et adieu la misère

     

    de retrouver le sens à ce mot : solidaire

     

    hélas je ne peux rien et la colère qui gronde

     

    dans mon cœur , dans ma vie a fait lever la fronde

     

    pour se donner la main et former une ronde

     

    pour avoir un peu plus... de paix en ce bas monde.

     

     

     

    le 10 mai 2015

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Il y avait deux hommes sur le même chemin

     

    Qui tiraient deux charrettes débordantes de foin,

     

    Le sol était boueux et les hommes bien las,

     

    Un seul était croyant et l'autre ne l’était pas

     

    Au bout d'une heure encore ,à deux pas d'un point d'eau,

     

    Les deux hommes s’arrêtent pour manger un morceau,

     

    Le premier devisa en voyant les nuages

     

    «  tu sais là haut mon père ,ben, il est de passage ! »

     

    et l'autre de reprendre «  ne dis pas de connerie »

     

    « tu penses que c'est ton père qui fait tomber la pluie ? »

     

    « mais non, mais je suis sur qu'il est là quelques part ! »

     

    «  j'ai comment dire un signe une sorte de faux départ ! »

     

    «  pourquoi t'en est certain, c'est lui qui te l'a dit ? »

     

    « coucou mon fils, c'est moi, je ne suis pas parti !! »

     

    « pour ma part » reprit-il « je suis un incroyant »

     

    « je ne crois que mes yeux et ce qu'il y a devant »

     

    « alors » répondit l'autre « quand tu es ébloui

     

    « tu caches bien la lumière, de ta main, comme ceci ? »

     

    « bien sûr que je le fais ! et pourquoi cette question »

     

    « je ne veux ,à mon age, recevoir de leçon »

     

    « mais non, il n'en est rien et je veux te prouver »

     

    « croyant ou incroyant, on peut se retrouver »

     

    « donc tu caches le soleil pour protéger tes yeux »

     

    « mais est ce que le soleil à fuit vers d'autres lieux ? »

     

    « il est seulement tapie derrière ta main tendue »

     

    « attendant que tu cèdes pour t'en mettre plein la vue »

     

    « ne cache pas tes idées et laisse la lumière »

     

    « te réchauffer le cœur et tomber les frontières »

     

    « qui font qu'en toute chose il faut avoir un nom »

     

    « pour qualifier la vie du mauvais ou du bon »

     

     

     

    le 23 avril 2015

     

     

     


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    Ciel de pluie

     

     

     

    Refrain La journée est morose

     

                             et c'est le ciel qui pleure

     

                              je voulais qu'une chose

     

                              voir éclore mes fleurs

     

     

     

    les matins sont brumeux

     

    c'est déjà le printemps

     

    les oiseaux amoureux

     

    conjuguent le présent

     

    ils ont bâti le nid

     

    ont déposé les œufs

     

    ont couvé leurs chéris

     

    mais dans le nid il pleut...

     

     

     

    au refrain

     

     

     

    on attend les beaux jours

     

    et la mer enfle et gronde

     

    s'il faut parler d'amour

     

    chantons le à la ronde

     

    les notes sont si humides

     

    que même les tremolos

     

    s’écrasent si perfide

     

    dans toutes les flaques d'eau

     

     

     

    au refrain

     

     

     

    un rayon de merveille

     

    semble percer le nuage

     

    une langue de miel

     

    éclaire le passage

     

    la pluie c'est arrêtée

     

    vaincue par le soleil

     

    dans la voûte agitée

     

    on voit un arc en ciel

     

     

     

    au refrain final

     

     

     

     

     

    Refrain final La journée est passée

     

                                             et c'est déjà la nuit

     

                                              le ciel est dégagé

     

                                               les fleurs épanouies

     

     

     

     

     

    le 21 mars 2015

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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