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LE GABIAN
Le vent faire frissonner les plumes de son ramage
Il dégouline d’eau mais le craint pas l’orage
Une faim qui le tiraille , il observe sans doute
Les croquettes du chat pour en faire un casse-croute
Je guète l’attitude et je me cache un peu
Avec lui aujourd’hui on sort le grand jeu
Il descend brutalement de son très haut perchoir
Se pose un peu plus près essaie d’apercevoir
Mon ombre menaçante brandissant le balaie
Un moulinet dans l’air le voilà effrayé
Et il remonte encore sur son beau promontoire
Je m’abaisse à nouveau, me tapie dans le noir
Et puis c’est reparti la même ritournelle…
J’ai froid, il a perdu, je rentre la gamelle
Et ce soir comme toujours ce Gabian affamé
Ira chez quelqu’un d’autre réclamer à manger
Le 22 janvier 2014
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Commentaires
Bonsoir Jef,
Né du sable et de l'océan
Il porte son regard au loin
L'oiseau qui chante dans le vent
Apporte le bonjour dès le matin
Il guide le navigateur
Qui se rapproche de la terre
Et son rire peut être moqueur
L'oiseau vit libre sur la mer.
Gros bisous l'ami.