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Par chichoi le 2 Juillet 2012 à 18:06
J’ai cherché très longtemps dans tous les magasins
L’article obligatoire qu’il fallait posséder
Pour éviter l’amande et le retrait des points
Le tuyau de plastique où tu devras souffler
Mais hélas depuis peu tous les stocks sont en pannes
Le ballon au vert tendre ne se retrouve plus
Depuis début juillet Norauto à des fanes
Pas plus d’un par personne ou bien c’est de l’abus
Et que faire pour être bien à la gendarmerie
Ou est votre machin car c’est obligatoire
D’avoir dans sa voiture l’objet anti délit
Pour voir si t’as un taux commence pas ne pas boire
Et prend donc ta voiture sans faire de queue d’poisson
L’alcotest ici-bas c’est un attrape couillon
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Par chichoi le 25 Juin 2012 à 09:37
Dans mon quartier, à Narbonne-plage
J’était l’intrus l’homme de passage
Le marseillais celui d’la ville
Celui qui reste jamais tranquille
Le mec qui gueule qui parle fort
Le gars qu’a bon quand il a tort
En bref j’était catalogué
Comme un vieux beauff , un mec inquiet
Dans mon quartier, à Narbonne-plage
Y a que des vieux des gents sans âges
Les tout ridés, des grabataires
Plus rien devant et tout derrière
Des culs cousus des dents serrées
Des veuves alertes pas pleurées
Enfin il y les commerçants
Vous êtes ici pour combien d’temps ?
Dans mon quartier, à Narbonne-plage
Entre la poire et le fromage
On te raconte la vie d’avant
Celle de Narbonne y a cinquante ans
Et doucement le ciel s’étoile
Quand les anciens lèvent le voile
Pour t’accueillir dans leur maison
Trenet toi tu avais raison
A Narbonne-plage Dans mon quartier
Les habitants m’ont adopté
25 juin 2012 09:24
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Par chichoi le 23 Juin 2012 à 16:47
Il ne faudrait jamais regarder les photos
elles pénètre ton cœur tranchantes comme des couteaux
Se place dans ton esprist et te fait revenir
Des années en arrière sans même réfléchir
Tu te souvient alors de la joie, du bonheur
Des gents qui t’entouraient de ton fils, de sa sœur
Des mimiques joyeuses, des bagarres pour de faux
Des parents disparus toujours beaucoup trop tot
Des repas des sorties, la tête des nouveaux nés
Qui sont maintenant grands, parents et mariés
Et tu voudrai partir et ne plus regarder
Tout ses actes d’amour fixés sur le papier
Et les yeux embués par l’eau du souvenir
Tu laisses , malgré toi échapper un soupir
Tu ne veux plus penser mais tu y penses encore
Qu’ai-je fait de va vie, pourquoi tant de remords
J’aimerai tant revivre pour prouver que j’ai tort
Pour leur dire dans vingt ans je frôlerai la mort
Trinquons à l’immortel sur ce carton jauni
Qui nous donne un peu plus l’impression de gâchis
Et tandis qu’une larme roule sur ma joue
La preuve du passé tombe sur mes genoux
Et me renvoi soudain à la réalité
Les photos jamais faudrait les regarder
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Par chichoi le 16 Juin 2012 à 08:07
Je t’avais aperçu tapis auprès des plantes
Hélée par ta logeuse, j’étais venu te voir
Rongé par l’inquiétude et la peur qui te hante
Tu t’es repose là au bord du désespoir
Sur ton dos une plaie sans doute faite par l’humain
Ton si doux ronronnement a dû les déranger.
Va donc connaitre les hommes qui te tendent la main
Pour te tordre le cou ou bien te caresser
Et toi, si misérable, tu ne geins même plus
Ta souffrance est extrême car tu te sens trahi
T’as confiance en personne tu n’es plus qu’un rebus
Mais attendez un peu pour sonner l’hallali.
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