J'me souviens des dimanches quand j’étais un enfant

on allait voir les oncles, les tantes, les grands parents

on sentait l'eau d'Cologne, on s'habillait très beau

on mettait pour sortir les chaussures, le manteau

on se sentait très riche et heureux d'aller voir

notre vieille mémé tout habillée de noir

la famille s'est réduite et le temps à passé

le dimanche c'est balade et puis ... c'est la télé

les enfants sont très loin et je tressaille un peu

quand j’entends au journal que chez eux y'a le feu

et j’attends patiemment le dimanche suivant

espérer que peut être.. que ...mes petits enfants

pousseront cette porte en me disant chacun

regarde comme on est beau, on a mis du parfum !

Les troncs noirs, calcinées on changés mon décor

aussi loin qu'on peut voir tout n'est qu'ombre et saccages

l'odeur acre du feu règne toujours et encore

le vert du massif ne teinte plus la plage

la Clape est moribonde je pleure à son chevet

les flammes ont dévasté mon paysage de rêve

même la mer si bleue dans sa grande beauté

est maculée de noir sur les bords de la gréve

On nous créé des besoins on nous infantilise

on parle maladie et on parle de crise

on nous sert du smartphone , du web, du MP trois

on nous donne du netfix et des applis en bois

on nous fait croire ceci et puis après on râle

le paiement sans contact... le passeport vaccinal

le masque et puis le gel pour bien se protéger

et ça aussi bien sur, il faudra le payer

on nous dit pollution l’électrique c'est bien mieux

mais pour faire les batteries... on implore les dieux

on nous rempli le crane de pubs... d'interdictions

acheter c'est pas cher c'est même en promotion !!!

black friday, ventes privées faites passer la monnaie

pour faire la domotique êtes vous bien équipé ???

et on voit tous ses jeunes chevauchant leurs velibb

les écouteurs visés, leur Apple sur le bide

la capuche enfoncée le baggy sur le cul

remonter à fond d'calle les paisibles avenues

nos jeunes sont maintenant tous lobotomisés

et nous sommes sur la touche comme des étrangers …

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

nous disait Lamartine regardant s'estomper

les lueurs du soleil assis prés de son chêne

le romantisme s'en va et il a de la peine

il faut ranger un peu...cacher dans son mouchoir

nos grands coups de tristesse nos coups de désespoirs

j'en ai fait mon credo les autres gens s'en fichent

que tu soit «  mandigo » mais pas que tu sois riche

s'il y a rien à tirer tu deviens méprisable

et tu peux si tu veux servir ton âme au diable

j'ai donné bien des choses offert mes sentiments

et on ferme sa porte devant mon dénuement

je suis vite jugé, je ne sers plus à rien

les souvenirs s'en vont dans l'eau du dernier bain

Et le jour s'est levé sur une autre folie

et les infos distillent leurs tonnes de conneries

on tue pour quelques mots, pour un geste, un regard

et on s'empresse ensuite de publier... dare-dare

il faut dire les choses sur cette pauvre France

il faut dire les choses augmenter l’audience

le profit se retrouve dans la mort du prochain

on vend du fait divers comme des petits pains

on dit ceci, cela, et très vite son contraire

pour dire la vérité commencez par vous taire

il faut se recueillir sur ses soldats dociles

qui défendent nos droits face à ces imbéciles

qui refusent les lois et les règles établies

il y a dans cette France comme une anomalie

et cessez, les médias, d'en rajouter encore

vos infos du matin ne valent pas nos morts !