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Ne rien faire, ne rien dire, surtout ne pas penser
et faire le mouton avancer...avancer
ne pas lever les yeux et regarder ses pieds
ne pas hocher la tête et toujours avancer
on a élu les uns pour éviter les autres
dénigré notre ancien pour prendre son apôtre
mais qui a fait qu'un vote soit si bien détourné ?
posez vous la question... avant de revoter
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« quel chaleur ! »me disait ce matin une amie
on frôle les trente six on ne sais plus quoi faire
resté nu sur la plage mais on est très vite cuit
se jeter dans les vagues, prendre des bains de mer
absorber à outrance les glaces et les sorbets
mais c'est pas supportable...on ne fait que suer
« il y a plus d'saison »me disait la caissière
une chaleur étouffante on peu plus respirer
c'est à se renfermer dans une grande glaciere
à sucer les glaçons des produits congelés
et puis c'est agaçant de transpirer ainsi
et fuir le soleil et attendre la nuit
« mais la nuit on suffoque » me disait le dentiste
on guette le souffle d'air pour pouvoir s'endormir
on se demande aussi si le froid ça existe
et on s’endort enfin dans des draps qui transpirent
puison se lève la nuit hagard et assoiffé
cherchant vite une bouteille bien pleine et bien glacé
mais quand l'hiver arrive avec ses tout ses frimas
« fait bien froid ce matin » me dit le boulanger
le vent , la pluie la neige sont déjà presque là
il fait froid c'est l'hiver et le sol a gelé
la maison est chauffée il fait un temps de chien
vivement le soleil.... au moins on sera bien
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Le voilà, il revient, il c'est même installé
il est venu sans bruit envahir mon espace
s'enfoncer plus en moi et me paralyser
faisant fondre avec lui l'ultime carapace
qui me servait d'abris,, me donner la chaleur
maintenant je me tors je ne suis que douleur
il faut saisir la plume pour extraire les mots
conquérir a nouveau au prix de mille batailles
mon corps si douloureux qu'il est devenu gros
et tombe sur mon être des monceaux de mitraille
comme les grains de sel surgissant des salines
mais le calme revient ...la piqûre de mort fine .
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Tu avais le ton haut comme tout les gens du sud
tout ceux qui ont vécu en "savate" et "cuissette"
ta vie était coquette et cependant très rude
à "taper" la "kémia" et boire l'anisette
je n' m'imaginais pas que toi, tu puisses partir
et tout abandonner une fois de plus encore
laissant tes concubines te pleurer...te chérir
mais t'as fermé les yeux sans attendre l'aurore
Je te revois encore draguant, c'est ta nature,
les caissières effarées qui te montraient du doigts
et qui à ton égard lançaient des regards durs
mais tu savais y faire pour imposer ta loi
tu resteras pour moi un homme de caractère
un empoigneur de vie à qui on n'la fait pas
un buveur "d'anis gras"un chieur de première
et pourtant je suis fier de t'appeler... Papa
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Elle te saisie le ventre elle t’empeche de parler
elle embrume ta vue et sèche ton gosier
elle fait que tout ton corps se met à transpirer
avoir des bouffées chaudes et puis à grelotter
tu voudrais avancer mais tu ne le peux pas
crier , gesticuler tu n'y arrives pas
tu te sent défaillir et tes jambes se dérobent
tu voudrais bien sortir mais t'es pas claustrophobe
et tout est terminé la pression redescend
t'as eu une grands frayeur c'est ça tout simplement !!
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