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Es ce que le cœur s’enrhume quand il devient frileux ?
es ce que le cœur s’échauffe quand il devient fiévreux ?
faut il se consoler de voir rouler les larmes
sur un cœur tremblotant qui va rendre les armes ?
et le cœur n'est il fait que pour souffrir toujours
d'avoir été victime du virus de l'amour ?
quelles sont tous ses remèdes qui guérissent le cœur
d'avoir su entasser tant et tant de bonheur
et qui voudrait soudain les offrir en partage
a tout ses cœurs meurtries qui sont que de passage
a tout ses cœurs blessés de n'avoir pas connue
le clin d’œil de la vie a un petit coin d'rue
le 26 octobre 2015
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Dans la brume cérébrale de ce petit matin
les choses me semblent belles et bonnes comme le pain
j’écoute les oiseaux présenter leurs hommages
à ce jour qui se lève et qui éclaire la plage
j'ai envie de tout faire et de tout oublier
car moi j'ai besoin d’être, de vivre et d'exister
d'effacer d'un seul coup sur l'ardoise de ma vie
tout ses milliers de maux ,de tracas, de soucis
la terre me fait si peur les gens deviennent fou
ils nous ont emmené de « peu » à « rien du tout »
ils nous ont endormi dans un lit de promesses
« à suivre une belle fille on ne voit que ses fesses »
mais j'ai jeté tout ça aujourd'hui je suis bien
j'ai envie de construite de taper dans les mains
de composer un air à tout ceux qui sont seuls
casser les idées noirs à grand coup de linceul
et comme par magie soudain à l'horizon
j'ai vu un beau ciel bleu construire une chanson
et puis se dérouler des arpèges de soleil
des notes de printemps des accords irréelles
sur ma ligne de vie j'ai tracé la portée
où les notes une a une sont venu se poser
des notes pleines d'amour de joies et d’espérance
dessinées à la craie comme dans mes rêves d'enfances …..
le 10/10/15
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quand tu serres de tes doigts la finesse de ma vie
que tu bloques mon souffle jusque à l’asphyxie
je te sent bien en moi dans mon être meurtrie
ne faire qu'un de mes chairs tu es: la maladie
je sanglote en silence le bruit ne résout rien
j'affiche sur mes lèvres le sourire serin
j'ai le corps tout rongé je me sent si petit
je prononce ton nom tu es : ma maladie
quand je tremble de fièvre tant la douleur remonte
j'aimerai bien me plaindre mais voilà j'en ai honte
je reste là prostré tout au fond de mon lit
j’attends que tu t’arrêtes toi : ma maladie
il faut dire qu'au fond mes nerfs ont le dessus
que j’angoisse d'arriver mais que je n'en peu plus
maladie, maladie c'est un cri de détresse
ou plutôt maladie,,, que l'on nome le stresse !
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Septembre
Ce matin subitement, tout avait changé
les arbres de la place semblait plus tourmentés,
les gens dans les ruelles se faisaient moins nombreux,
et l'air qu'on respirait paraissait cotonneux
une odeur de « soup'chaude » traînait dans l’atmosphère
« si c’était pas septembre on aurait cru l'hiver »
me dit la boulangère blottie auprès du four
en me tendant le pain doux comme du velours
la mer avait aussi transformé sa couleur
elle s’était affadie aux dernières chaleurs
avait fait fuir ailleurs vers des lointains rivages
les mordus de bronzages les accros de la plage
mais que c'est il passé en un jour...une nuit
qui a pu arracher nos mines réjouis
et je viens de comprendre en regardant le ciel
on avait dérobé nos rayons de soleil
le 25/09/2015
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Quand j'ai le cœur serré comme un coup de cafard
quand au fond de ma tête les souvenirs blafards
te renvoient sur ta vie ou t'as jamais le choix
je viens te rechercher et m’asseoir prés de toi
quand t'as la maladie et les tracas qui pèsent
quand tu vois que les autres sont souvent plus a l'aise
quand tu r'gardes ton compte rougir en fin de moi
je viens te rechercher et m’asseoir prés de toi
quand t'a envie d'partir de te foutre contre un mur
quand tu veux t'exiler dans l'alcool , la biture
quand tu trouves plus personne que t'as même plus la foi
je viens te rechercher et m’asseoir prés de toi
quand je sent que c'est trop et c'est déjà fini
qu'il faut signer la page dire adieu a la vie
je viens te rechercher pour te dire ma prière
je m’assoie sur le sable et je regarde la mer
je te cherchai en vain au détour d'une vague
j'ai regardai ma main j'y ai vu une bague
brillante et symbolique qui décore mon doigt
je viens te retrouver pour m’asseoir prés de toi
le 25 08 2015
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