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    elle est pendue au mur recouverte de poussière

     

    compagnon d'infortune compagnon de galére

     

    j'ai déposé sur toi bien plus de larmes encore

     

    que ne peut contenir tout les bateaux du ports

     

    j'ai composé sur toi des douces mélodies

     

    des accords passionnés des actes de folie

     

    tu étais devenue mon bâton de jeunesse

     

    mon arc fatigué, mon repos, ma maîtresse

     

    mes mains se sont souvent égarées sur tes cordes

     

    et ta croupe tendue attendait qu'on la morde

     

    tu t'es tellement frottée à ma peau dénudée

     

    que tes accords majeurs me font encore vibrer

     

    mais maintenant je n'ai plus de force dans mes mains

     

    tu es comme affamée mais moi je n'ai plus faim

     

    j'avais construit ma vie sur le bois de ta peau

     

    semblable à un passeur sur l'ultime bateau

     

    qui rejoint la musique comme on entre dans les ordres

     

    faisant vibrer son corps faisant sonner ses cordes,,,,,,

     

     

     


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  • Et voila mon livre "dans les yeux de mon enfance" qui sort au grand jour ...il relate les tribulations d'un jeune pied noir de 8 ans pendant "les événements d’Algérie"  dans son quartier de bab el oued avec beaucoup d'humour,  de larmes et de tendresse et jusqu’à son arrivée à Suresnes (banlieue parisienne ).

    Ce livre c'est le cri d'un pied noir qui était trop petit pour avoir un avis et trop grand pour ne pas en avoir

    Je dédicace mon livre !!!


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  • En ce matin de pluie sous un ciel perturbé
    Je prévoyais déjà le repas du midi
    Mais devant ma balance et sa flèche avancée
    Je fus  comme innocent accuser d’un délit.
    Je ne voulais bien sur pas faire un grand festin
    Mais un super « steak frites «  ou une ventrée de pâte ……
    La pesée juge arbitre avait d’autre dessin
    Que celui d’un croisant avalé à la hâte
    Ce fut donc un plat sain et hypocalorique
    Que ma femme prépara avec plein de soleil
    Et des bons ingrédients ,des épices magiques
    La soupe de poisson comme on fait à Marseille



    dimanche 12 octobre 2014


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    Coup de mer

    Poussé par ce grand vent levé de bon matin

    Je me rends à la plage pour humer l’air marin

    Mais elle n’y était pas elle s’était échappée

    Laissant le lieu rempli de plein de bois flottés

    J’ai cherché mais en vain pour la faire revenir

    D’arrêter le marin de souffler le zéphire

    Les vents ont décidé d’en faire qu’à leur tête

    Ce sera « Marinas »   ou le grec peut être

    Ni tramontane ni cers ni même le vent d’autan

    La mer c’était au bord ici et maintenant

    Et pendant que j’errai sur le bord du rivage

    Un oiseau dans le ciel m’indiqua le présage

    Qu’il faut toujours attendre et être très patient

    Quand on veut voir changer une situation

    Le lendemain matin le vent s’était calmé

    Et la mer comme toujours au large s’était allée

     

    le 20 septembre 2014


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    Elle habite la maison aux fenêtres fermées

    Tous les jours à huit heures elle va chercher son pain

    Puis elle rentre préparer son petit déjeuner

    Quelle mange sur un coin d’table car elle n’a jamais faim

    Elle arrose tous les jours les fleurs des balconnières

    Puis dépose dans la cour les croquettes du chat

    Elle range sa maison et passe la serpillère

    Elle n’attend plus personne et personne ne viendra

    Puis sort un peu plus tard, va à l’épicerie

    Acheter des « bricoles » pour faire le repas

    Elle parle a la caissière quelquefois même elle rit

    Et rentre chez elle d’où elle ne sortira pas

    Le repas préparé elle invite un instant

    Les héros du feuilleton qu’elle suit à la télé

    Puis se lève et raconte à son petit écran

    Comme c’est dur de n’avoir personne à qui parler

    Ensuite puis viens le repas englouti en vitesse

    Devant la météo et les informations

    La vaisselle terminée, elle fait quelques caresses  

    Au chat du canapé qu’elle aime avec passion

    Elle s’assoie a côté et elle reprend le crochet

    Elle fabrique un bonnet, des chaussons une étole

    Qu’elle offrira aux gens  du foyer d’à coté

    Pour la grande tombola de la fête de l’école

    Et la journée s’égrène sans jamais voir personne

    La seule visite parfois c’est Raymond le facteur

    Qui la fait sursauter à chaque fois qu’il sonne

    Et la nuit est tombée et il est déjà l’heure

    De rejoindre le feuilleton d’allumer la télé

    De manger son repas et d’aller se coucher

    Demain elle refera pareil  si dieu le veut

    On arrive comme ça a se changer en vieux !

     Le 01 septembre 2014


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