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Je suis devenu vieux comme ça sans y croire
et j’ai laisser partir ma jeunesse et mes rires
je me retrouve là sans passion sans espoir
avec le goût de rien et le goût de bien pire
je suis devenu vieux par la force des choses
les ans se sont collé sur mon corps accueillant
j’aurai bien volontiers accepté quelques roses
mais toutes mes allergies on crié en même temps
alors bien résigné je me suis accepté
a prendre ce beau rôle de l’oracle ou du sage
je suis bien dans ma peau je ne fait pas pitié
je suis bien dans ma vie arrêtez ce saccage
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Ils se sont élancés de Narbonne, de Gruissan,
sur leurs montures de fer dépourvues de moteur
sur la route balisée par des milliers de gens
ils poussaient sur leurs jambes, y mettaient tout leur cœur
nous avons reconnu ses routes familières
que nous avions jadis emprunté même à pieds
nous avons reconnu la rivière si fier
qui semblait se jouer des ponts et des rochers
enfin ce fut la ville ,nouvelle pour nous encore
avec ses monuments construit par les romains
où se trouve ma maison mais bien loin de ce port
qui me fait déclarer qu’aujourd’hui je suis bien.
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Ils avaient tout tenté pour casser notre idylle
ils nous avaient jeté des bâtons dans les roues
ils avaient espéré, nous mettre sur le grill
pour qu’on dise enfin « non » d’un geste de dégoût
ils nous disaient bien sur c’est qu’un grand feu de paille
et ça ne durera que le temps d’une saison
attendez voir un peu que les autres les raillent
pour que devant le maire ils disent enfin "le non"
mais voila ça tient bon et malgré vos barrières
ça fait 48 ans que nous sommes réunis
contre tous on est là et nous en sommes fiers
nous avons peu à peu établi notre nid
et je le dis à ceux qui veulent se marier
n’écoutez pas les autres mais écoutez votre cœur
ceux qui critiquent tout seront bientôt fanés
mais vous aurez construit votre part de bonheur
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Je suis parti très tôt , encore adolescent
mon esprits embrouillé par des visions de mort
j’ai regardé les larmes des yeux de mes parents
lorsqu’on a embarqué, comme tout l’monde, sur le port
En France on m’ a traité comme une merde, comme un chien
et j’ai baissé la tête sans jamais perdre espoir
pourtant j'étais français je méritais mon pain
mais pour tous je n'étais qu’un sale petit pied noir
Alors j’ai fait de ça une force, un défi
la fierté d’être là, ou ne m’attendait pas
j’ai travaillé très dur, je me suis reconstrui
mais dans mon cœur d’enfant la blessure... elle est là
Pied noir c’est mon blason et j’aime ma différence
je n’ai jamais été entièrement intégrer
l'Algerie c’est là bas et ici c’est la France
et chaque fois ils fallait toujours tout expliquer
La France a alzheimer elle a tout oublié
les bras levés au ciel criant »j’ vous ai compris »
et quelques jours après on nous a balayé
d’un bon département qu’on appelait Algerie
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Quand arrive le moment une semaine avant pâques
que l’odeur des mounas embaume le quartier
mouna que l’on retrouve, dans le four, sur la plaque
avec dessus le sucre grossièrement cassé.
je me souvient du jour où planté au séjour
les branches décorées de sujets chocolats
on attendait la messe et surtout le retour
pour pouvoir dévorer un lapin ou un chat.
et pendant tout l’office qui est tres long ici
nous lorgnions cette orange brillante de confit
quel fierté de tenir cette branche bénie
qui ployée sous le poids des belles confiseries.
et oui c’est le rameaux qu’on exhibe petit
moyens qu’on les parents pour nous tenir tranquille
que nous portions émus comme le saint esprit
et les bonbons bénis qu’on donnait aux familles.
c’était la tradition mais voila elle se perd
refaisons cet emblème de joie et de partage
nos racines sont bien loin au delà de la mer…
qu’elles reviennent avec ça s’échouer sur nos plages.
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