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Adossé au muret j’entends gronder la mer
Le vent qui la chahute m’apporte les embruns
Aux senteurs de vieux bois et a ce gout amer
Qu’on quelquefois les fut ou l’on fait le vieux vins
Le ciel est sans nuage, les étoiles infinies
Comme plein de diamants sur un écrin géant
L’univers est si vaste et je suis si petit
Adossé au muret c’est la vie que j’entends
Le souffle de la terre qui cogne à mes oreilles
Qui fait de cette nuit une nuit fantastique
Et que chaque matin rien n’est jamais pareil
Le jour qui va venir sera un jour unique
Adossé au muret j’entends gronder la mer
Dans le ciel vient planer un très gros goéland
Et je pars avec lui rejoindre mes chimères
L’amour est ma planète et j’ai le cœur si grand
Le 22 mai 2013
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Mais Paris est en fête son équipe à gagné
On célèbre le sport, la joie, la liberté
Place du Trocadéro les musiques sont à fond
Il faut faire du bruit pour la célébration
Et partent des immeubles, de nul par de partout
Des nuées de capuches qui vont on ne sait où
Qui arrêtent les bus, cassent les devantures
Jettent des pierres aux flics et brulent des voitures
Car devant ce gâchis, ses boutiques éventrées
Ses aliments au sol ses vendeurs apeuré
La vision d’un grand soir : résultat décevant
On n’avait pas besoins de ses débordements
Le 14 mai 2013
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Comme pour un gros orage ont été prévenu
On avait tout rentré, et protégé la rue
Vérifié le portail, fermé les robinets
Rangé les plantes grasses et planqué les rosiers
Dégonflé les ballons pour calmer l’ouragan
Et bouclé l’entrepôt plein d’objet si tentant
A l’intérieur les prises étaient toutes protégées
L’accident est si bête, il fallait y penser
Les portes restaient bloquées, l’huisserie pince si fort
Et c’est pas le dernier qui me donnera tort
La cuisine, le four et les plats qui remuent
Se sera interdit du moins pour le début
Mais voilà le matin jour de la prévision
On guette le téléphone, scrute la télévision
On repasse dans sa tête la liste des dangers
Les ciseaux ?, les couteaux ?, les pierres et le clavier ?,
La maison toute entière s’abstient de respirer
Car la voiture est là, elle vient de s’arrêter
La tornade qui dévaste a envahi la pièce
Dans la cour plus de chats, ils ont fini la sieste
Et le vacarme sourd des jouets qu’on agite
Fait penser à une pluie de lourdes météorites
Heureusement le soir vient et on va les coucher
On notera demain ce qu’on doit réparer
La nuée bouillonnante s’en est allé chez eux
Les jeunes et les moins jeunes ont laissé les plus vieux
Les trois jours de combat ont été éprouvants
Mais je suis si heureux de mes petits enfants
Je me souviens alors comme c’était difficile
D’élever leurs parents qu’étaient pas si tranquille
La nature est bien faite, c’est pourquoi il est rare
D’avoir des rejetons comme on dit « sur le tard »
Nos nerfs sont plus tendus que des cordes à piano
Que tout nous contrarient nous hérissent le dos
Oui mais l’amour est fort et je dois convenir
Que je me sens très triste de les voir repartir
Le 13 mai 2013
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Il fait beau ce matin et le cri des mouettes
Me percent les tympans et résonnent dans ma tête
Ils investissent la plage, remplacent les enfants
Qui jouaient dans se sable avec des bateaux blancs
Leurs beaux châteaux de sables sont tombés sur leur poids
La mer n’y est pas rien du moins pour cette fois
Les vagues si légères viennent mouiller leurs palmes
À part leurs cris idiots tout ici serait calme
Ils partent et se disputent on croirait des humains
Qui ventent leurs poissons dans un marché forain
Et le vent s’enhardi et pousse le soleil
Qui sort de sa torpeur, enfin, il se réveil
Moi je me réjoui d’avoir une fois de plus
d’un grand pas de géant fait un p’tit saut de puce
le 08/05/13
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j'offre cette musique à Michéle et son ami
en souvenir d'un grand moment de reverie
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