• j’arrête de pleurer

     

     

     

     

    Et voila on est seul, ils sont tous partis

    le vide est important et pourtant on s’y fait

    les larmes de mes parents arrivant a paris

    et les doigts qui nous montrent nous zotre « rapatrié »

     

    il faut chercher un toit le vide est absolue

    personne ne veux de nous pas même la croix rouge

    trop d’personne aujourd’hui faut rester dans la rue

    on est tous écœuré mais personne ne bouge

     

    maintenant bien des fleurs ont coulé sous les ponts

    on s’accroche aux photos, à tout nos souvenirs

    on garde l’accent d’la bas enfoui bien au fond

    et on s’entend parler, tout semble... revenir...

     

    à la vie du quartier bab el oued mon amour

    les réunions d’famille avec tout les anciens

    l’anisette, la kemia et les cocas au four

    les sardines, les merguez qu’on mettait dans du pain

     

    l’accent y me revient quand je pense à tout ça

    la rabia d’être parti mais ça c’est du passé

    mon école, les copains ! on f’sait macaoura

    enfin de bons moments et j’arrête de pleurer

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :