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reveille
A l’heure ou bien des rêves sont à peine épuisés
Où seul le croisant de la lune est encore éclairé
Où les rues sont tranquilles où il n’y a pas de bruit
Ou les chats, on s’en doute, passent du noir au gris
Je suis éveillé
Le vent frais du dehors caresse les fenêtres
Et les fleurs du jardin vont bientôt disparaitre
Au tourbillon d’automne qui rougeoie les forets
Pour entrer dans l’hiver sans y être invité
Je suis réveillé
Et l’odeur du café qui fume dans la tasse
Le crissement du couteau sur la tartine qui casse
Le sucre qui fond pas le médoc qu’on oubli
Et La Cuillère qui tombe et qui fait plein de bruit
Je t’ai réveillé !
Le 26 octobre 2013
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