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    J’aimerai vous faire part de tous mes sentiments

    Une visite dans ma tête serai certainement

    Le moyen le plus sûr et le plus efficace

    De dévoiler mon âme comme une dédicace

    Alors prenez ma main et n’ayez aucune peur

    C’est ici que commence l’examen du rêveur. 

    Tout d’abord en rentrant, éclairé par l’oubli,

    Dans une sorte de niche à côté du mépris

    Qu’il a reçu des autres et qu’il conserve intact

    L’humain manque quelquefois de fairplay et de tact.

    L’affront est en prison il ne peut pas sortir

    Il est là pour toujours et c’est cela le pire

    Mais il faut l’oublier même si il est tenace

    Enterrer une offense laisse toujours une trace.

    Plus loin c’est le regret et son fil poussiéreux

    Toujours plus enroulé le songe se fait vieux

    Il a un gout amer et veux recommencer

    Le regret c’est passé mais le cœur est serré

    Puis le lieu se sépare en deux routes distinctes

    Une qui va vers le bas, vers un autre destin

    Qui s’ouvre sur une porte fermée à double tour

    Où il n’y a pas d’ami, pas d’amant, pas d’amour

    Ne nous égarons pas dans ce lieu si lugubre

    Où l’air semble manquer et l’espace insalubre

    L’autre pièce au contraire contient beaucoup d’amour

    Stocké un peu partout la place manque toujours

    L’amour des souvenirs et des premiers baisés

    Et de ses mains tendues vers l’autre pour l’aider

    L’amour qui chavire et nous brise le cœur

    Mais qui revient très vite pour un autre bonheur

    L’amour qui chaque jour devient un peu plus fort

    L’amour qui reconnait qu’un jour il a eu tort

    Et la lumière est là,… illuminant l’instant

    Où l’amour se fait chair et forment les enfants

    Qui grandissent et construisent aussi et à leur tour

    Dans leur tête embrouillée Un doux rêve d’amour. 

     

    Le 30 aout 2013


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  • Avant toutes choses ...
    j'ai ecris ce poeme pour "une celebrité"
    qui ne m'a jamais dit si c'était bien ou pas
    pourtant c'etait son style du moins je le croyais...
     
    ATTENTION CE POEME EST UN PEU "GRIVOIS"
    ET PEUT CHOQUER LES SENSIBILITES

    Cuisse de grenouille

     

    Un chien d’une grenouille était fort amoureux

    Cela le troublait tant qu’il n’en fermait les yeux

    Comment lui révéler ce qu’il cachait en lui

    Pour lui dire son amour il attendit la nuit

    Quand elle fut arrivée il se précipita

    « Belle et tendre grenouille vient vite dans mes bras »

    « Que néni » répond-elle « je ne peux pas venir

    Car avec toi, c’est sûr, je n’ai point d’avenir »

    « Avant que de désir dans mes bras je te hisse

    Il faut que tout entière de ton être je sois sur

    Que comme les humains ne visent pas mes cuisses

    De ton cœurs a mon corps nos pensées soient pures

    Pour cela tu seras au bord de la rivière

    Et me suive en nageant tout deux nous serons fières

    D’être enfin réuni sans une arrière-pensée

    Qu’elle fut de cuisse ou d’autre je serai ta moitié »

    L’autre le lendemain marchait sur le rivage

    Attendant la grenouille pour lui montrer sa nage

    Elle fut au rendez vous et sauta vite a l’eau

    Mais avant de nager lui roula un palot

    Notre chien aux ardeurs se senti défaillir

    Sa lance était sortie le jet prêt a jaillir

    Il se jeta a l’eau pour apaiser l’effet

    Écrasant dans sa chute la belle dévergondée

    MORALITE

    Quand un patin suffi pour qu’elle grandisse un peu

    Plus besoin d’une fille tape toi donc une …..(Queue)


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  • Le pardon est humain, la vengeance animale
    C’est les mots prononcés par se juge austère
    Qui libère l’accusé et trouve ca normal
    Qu’il pollue notre ciel et souille notre terre
    C’est toujours le prétexte a gagner plus de fric
    Il sème du poison et récolte la mort
    Nos fruits poussent sans terre sous des bâches plastiques
    Laissant l’humanité a ce grand triste sort
    Les abeilles sont parties vers des contrées lointaines
    Ou bien ont elles crevées à force de pesticide
    Mon pays tu n’es plus qu’une grande morne plaine
    De son sein tes cultures ont un gout insipide
    Le pardon est humain, la vengeance inutile
    Contre le pot d’argent la terre est si fragile

    le 14 aout 2013


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  • Je ne parle jamais de mes grands états d’âme
    De mes jours embrumés, de mes amours déçus
    Je ne parle jamais de mes nuits de Paname
    De ses filles faciles que je n’ai jamais eue
    Je ne dessine plus sur le sable des plages
    Des prénoms éphémères et des cœurs symboliques
    Je ne ramasse plus , ce n’est plus de mon âge,
    Les pierres étincelantes et les ternes ammonites
    J’ai perdu mon entrain sans même y penser
    Installé dans mes rides et dans mes cheveux blancs
    J’ai vieilli d’un seul coup comme meurt l’orchidée
    Un soir de février, un matin du printemps
    Mon dos ne se plie plus et mes muscles le suivent
    Dans mes mains mes dix doigts ne font que décorer
    Ma tête ne se bat plus elle demande qu’a survivre
    Dans un corps douloureux qui s’est ankylosé
    Et je reste debout en attendant la mort
    La vie elle est passée et j’ai rien vu venir
    Les gens des alentours disent que j’ai eu tort
    Et je me sent si faible et je me sent vieillir


     Le 5 aout 2013


    2 commentaires
  •  

    J’ai

     

    Bossé pour des artistes des stars et des manants

    Trempé dans ma sueur ma plume émotive

    Usé mes partitions et beaucoup d’instruments

    Essuyé les podiums et les fêtes votives

    Je ne demandai rien qu’un geste d’amitié

    Qu’un simple « s’était bien » ou « c’est pas fait pour nous »

    Mais une réponse simple pour pouvoir exister

    Pour te réconforter dans ta passion de fou

    Et même si ça n’plait pas, si c’est pas pour ta pomme

    Il y a des copains qui pouvaient la reprendre

    Dans le cœur d’un auteur il y a aussi un homme

    Qui attend un avis, son règlement en somme

    Toi qui te sens aisé en haut du piédestal

    Ou t’as mis le public que tu méprise aussi

    C’est un peu grâce à nous que tu remplis les salles

    Faudrait pas l’oublier et nous dire « merci »

     

     

    Le 02 aout 2013


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