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    Aujourd’hui c’est ta fête, je me souviens du jour

     

    Tremblotant de terreur j’avais tout préparé

     

    Je voulais te donner cette preuve d’amour

     

    En mettant mon poème à côté du café

     

    J’ai attendu longtemps et le café fut froid

     

    Tu n’as jamais clamé mon poème désuet

     

    J’attendais de ta part que tu restes avec moi

     

    que tu t’accroches encore.. enfin.. Quelques années

     

    Mais le livre céleste a appelé ton nom

     

    Et tu m’as laissé la, sans même un dernier mot

     

    Dans mon fort intérieur je demande pardon

     

    tu es parti si vite , tu es parti si tôt

     

    Pour moi ça n’a été qu’un cruel abandon

     

    Aussi en se beau jour où on fête les mères

     

    J’avais encore envi de t’écrire simplement

     

    Et te dire combien elle est vide la terre

     

    Sans toi et ton sourire ma petite maman   

     

     

     

                               Le 25/05/2014

     


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    Il y a des moments où tu traines ton angoisse

     

    Ou tu voudrais jeter ton malheur et ta poisse

     

    Ou si tout était simple sans aucun artifice

     

    Si on n’avait pas besoin du père et puis du fils

     

    Si tes mains marchaient bien  et tes plaquettes aussi

     

    t’as l’impression fugace d’être toujours puni

     

    Pas pouvoir t’amuser en grattant ta guitare

     

    Mais tes jazz ne sont plus que des blues de cafards

     

    Des airs tristes à pleurer à faire gueuler la mort

     

    J’ai oublié de rire  ai-je raison ou bien  tort ?

     

    Je tape sur mon clavier et j’épouse les sons

     

    La nature de la basse altérée pour de bon

     

    Qui Ressemble à la vraie mais ce n’est qu’illusion

     

    Et mes mains restent seules sans plus de préhension

     

    Que la note accroche au bord de la portée

     

    Et se laisse mourir sur un air saccadée

     

     

     

    Le 22/05/2014

     

     

     

     

     


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    Fin de semaine

     

     

     

    Quand sonne l’hallali pour achever le jour

     

    Les portières claquent aux mains des prestes vacanciers

     

    Qui entassent leurs biens comme on mettrait au four

     

    Des croissants sur des pains formés de Gibassiers  

     

    Les chauffeurs se préparent  à faire le voyage

     

    Qui les reconduiront dans leurs villes embrumées

     

    Laissant ici le vent faire avec les nuages

     

    Des ombres sur la mer quelque peu parsemés

     

    Les adieux se prolonge vers les vieux indigènes

     

    Qui resteront ici attendant le retour

     

    D’une prochaine vacance ou d’une fin de semaine

     

    Pour voir encore s’ouvrir les mas aux alentours

     

     

     

    11 mai 2014

     


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    Sur une musique librement inspirée

     

    des eaux de mars de G. MOUSTAKI

     

     

     

    Je demande à l’auteur de cette chanson de bien vouloir

     

    M’excuser d’avoir raccourci la mélodie… de quelques notes et pieds

     

    Mais ….

     

    Elle était aussi au régime

     

     

     

    TOUT UN PLAT   

     

     

     

     

     

    Un poids, un gramme une journée qui s’annonce

     

    Une vie qui s’enfonce aux aiguilles du temps

     

    Une flèche qui remonte c’est l’heure de la balance

     

    Et des comparaisons.. c’est le regret d’avant

     

     

     

    Plus gros qu’un dos, plus charnu que le ventre

     

    Plus dodu que la main plus graisseux que le centre

     

    Plus épais qu’un mollet, plus gonflée qu’une joue

     

    Plus pulpeux que tes lèvres qui rient et font la moue

     

     

     

    Je cours après mes kilos négatifs

     

    Mon coach et mes basquets et mon poids idéal

     

    Mes crises de boulimie Mes repas instinctif

     

    Sur le bord du frigo … et mes grosses fringales

     

     

     

    J’ai pas maigri et je vais éclater et me répandre là !

     

    Et je voudrai dédier sans être magnanime

     

    Aux suiveurs de régime

     

    N’en faite pas tout un plat …

     

     

     

                                                            Le 02 mai 2014

     


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