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    quelle impudence de croire que je s'rais adulé

    qu’après ma mort illustre on lira mes pamphlets

    qu'un salve d'honneur sera tirée en l'air

    comme pour les beaux héros victimes de la guerre

    quand je s'rai parti vers des cimes étoilées

    quel serait mon dessein, d’être commémoré ?

    Alors sans retenu fêtons ce grand plaisir

    de se retrouvé là, dans ce si beau désir

    que d’êtr' bien entre amis et tant pis pour le reste

    j'ai le temps de l'atteindre cette voûte céleste


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    Un violent tintamarre venait de la cuisine

    on entendait cogner les casseroles, les bassines

    le chat sautait partout il feulait, et miaulait

    et semblait intrigué par le haut du buffet

    je présumais l'instant pour l'avoir vécu

    sans doute que ce Gribouille poursuivait un intrus.

    Mes yeux se portent enfin entre mur et placard

    se tenait un moineau somme toute un peu hagard

    je chasse vite le chat prévoyant l’incident

    et m'occupe de l'oiseau là haut au firmament.

    Nous avons bataillé pendant une demie heure

    aidé d'un vieux balais nous lui avons fait peur

    et après une course à travers toute la pièce

    l'oiseau s'en ait allé sans demande son reste.

    Notre maison ressemble à l'arche de Noé

    où passent les animaux en toute liberté

    et après le gecko, l'oiseau, le hérisson

    y a t 'il d'autres bêtes à squatter ma maison ?


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    Qu'il est doux ce moment où, autour de la table

    entouré de l'amour des amis véritables

    nous levons nos verres à la belle journée

    à la tombée du jour et à notre amitié

    qu'il est fort le moment, à la fin du repas

    quand on chante la joie d’être bien ici bas

    que sonne la guitare au rythme flamenco

    aux lueurs qui s'animent dans le brasero

    qu'il est triste le moment où il nous faut partir

    vers un autre horizon vers un autre avenir

    avec au fond des yeux des larmes de tristesses

    mais on se reverra c'est des mots de sagesse ….

     

    l'amitié ça s’écrit à l'ombre de nos cœurs

    à l'ombre de la vie, à l'ombre du bonheur

     


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    Dans la « coupelle  des chats » qu'on rempli tout les soirs

    un hérisson est venu pour manger et boire

    il nous a réveillé en bousculant l'assiette

    pour goûter goulûment les restes de croquettes.

    Sans bruit dans la pénombre nous l'avons observé

    il était adorable avec son petit nez

    ses piquants ordonnés et ses pattes pliées

    dans la grande gamelle bruyamment il mangeait

    puis il s'est retourné a lapé un peu d'eau

    et se dodelinant nous a tourné le dos.

    Il est parti plus loin sans doute dans le taillis

    et nous a laissé seul avec notre insomnie

    j'avoue que cette nuit sous le coup de quatre heure

    j'ai pu goûter aussi, un instant de bonheur


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    La colère on le dit est mauvaise conseillère

    C’est la phrase magique jetée par nos grands-mères

    À leur pauvre mari qui rentrait du travail

    Avec l’œil au beurre noir et l’accroc au chandail

    Depuis peu j’en ai fait moi aussi ma devise

    Pour éviter les maux et les états de crises

     

    Avant j’avais les nerfs je gueulais pour un rien

    J’en voulais à tout l’monde aux hommes, aux chats, aux chiens

    J’avais même l’impression dans mon fort intérieur

    D’être un persécuté un être sans valeur

    Les gens faisaient exprès de me mettre hors de moi

    De me faire exploser et d’imposer leur loi

    De poser la question si j’étais sur la terre

    Que pour accumuler sur moi toutes les misères

    Tel un autocuiseur la soupape a sautée

    à l’intérieur de moi et a tout ravagé

    Dans une colère folle bien souvent mes actions

    N’étaient que poing tendu et multiples jurons

    Après ça a été encore de pire en pire

    J’étais même enragé, j’allais jusqu’à vomir

    Et je me sentais mal d’être dans ces états

    Pour un simple retard ou un petit dégât

     

    Maintenant je suis zen et j’apprends à me taire

    À enfouir en moi mes lointaines colères

    A respirer un peu quand viennent les ennuies

    Faut bien se contrôler devant la zizanie

    Je sais que dans ma vie j’en ai vécu des pires

    Étouffons notre rage dans ce si beau soupir

    En espérant toujours qu’il n’soit pas le dernier

    Mais faudrait quand même pas qu’on me marche sur les pieds !


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