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Elle habite la maison aux fenêtres fermées
Tous les jours à huit heures elle va chercher son pain
Puis elle rentre préparer son petit déjeuner
Quelle mange sur un coin d’table car elle n’a jamais faim.
Elle arrose tous les jours les fleurs des balconnières
Puis dépose dans la cour les croquettes du chat
Elle range sa maison et passe la serpillière
Elle n’attend plus personne et personne ne viendra.
Puis sort un peu plus tard, va à l’épicerie
Acheter des « bricoles » pour faire le repas
Elle parle à la caissière quelquefois même elle rit
Et rentre chez elle d’où elle ne sortira pas
Le repas préparé elle invite un instant
Les héros du feuilleton qu’elle suit à la télé
Puis se lève et raconte à son petit écran
Comme c’est dur de n’avoir personne à qui parler...
Ensuite viens le repas englouti en vitesse
Devant la météo et les informations
La vaisselle terminée, elle fait quelques caresses
Au chat du canapé qu’elle aime avec passion
Elle s’assoie prés de lui et reprend le crochet
Elle fabrique un bonnet, des chaussons une étole
Qu’elle offrira aux gens du foyer d’à coté
Pour la grande tombola de la fête de l’école
Et la journée s’égrène sans jamais voir personne
La seule visite parfois c’est Raymond le facteur
Qui la fait sursauter à chaque fois qu’il sonne
Et la nuit est tombée et il est déjà l’heure
De rejoindre le feuilleton d’allumer la télé
De manger son repas et d’aller se coucher
Demain elle refera pareil si dieu le veut
On arrive comme ça a se changer ...en vieux !
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Je ressens la vieillesse s’installer chaque jours
S’incruster dans mes rides, mes pas qui se font lourd
Les cheveux qui s’en vont comme le font les amis
Qui ne te saluent plus, pour eux tu as vieilli...
Les lunettes qu’on rajuste pour mieux lire le journal
Le café englouti, le cachet qu’on avale
Le regard dans la glace reflétant ton image
Un être transparent qui ne fait plus son âge
Qui esquisse un sourire pour paraître vivant
Qui a les nerfs qui craquent de plus en plus souvent.
Le manque de patience a gagné mon esprit
Faudrait tout refaire fondre …allez c’est beau la vie !!
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Les bruits de notre vie martèlent nos quotidiens
et la plume, notre amie, nous montre le chemin
flic flac ! disait la pluie qui arrose le jardin
hououou ! Faisait le vent qui passe dans les sapins
toc toc à fait l'ami qui cogne à mon carreau
plouf ! fait le caillou que l'on balance dans l'eau
crac ! résonne la branche qui cède sous nos pieds
boum ! fait le tonnerre lorsque la pluie va tomber
mais quel bruit fait mon cœur quand au moment extrême
je te dis tendrement ces simples mots : « je t'aime »
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Les chars étaient montés le parcourt reconnu
ils se sont présentés tout au bout de la rue
d'abord c'est les fanfares et les batukadas
musique de percutions, cymbales et maracas
majestueusement s'avance le corso
un bateau sert d’abri, au somptueux joyaux
que sont la reine assise avec ses dauphines
tout en haut sur son trône sa position culmine
on est grisé de chants, de musiques, de folies
tandis qu'il pleut sur nous des tonnes de confettis
le cortège est passé et carnaval est mort
laissant nos souvenirs a leur bien triste sort
la reine s'en est allée et les dauphines aussi
carnaval renaîtra c'est lui qui nous l'a dit !
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Un rayon de soleil et nous voilà dehors
oublié la saison le moral au plus haut
les anciens du quartier disent que nous avons tort
d'adorer un hiver où il fait toujours chaud.
les fleurs sortent déjà c'est presque le printemps
le mois de février c'est pas fait pour la mer
c'est fait pour la montagne mais ça c’était avant
que tout soit déréglé... mais comment peut on faire !!!
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