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    Quand la fin de l'année allume ses lumières

    j'ai une pensée émue pour mon vénéré père...

     

    ...car pour le jour de l'an c’était un carrousel,

    non pas que mon papa eut des humeurs équestres,

    mais ce jour c'est le sien, allumez les chandelles

    ses parents bien-aimé l'ont appelé Sylvestre !

    Croyez moi ,mes amis, c'est pas une galéjade

    il se plaisait à dire qu'il les laissait passer

    tout les saints de l'année en une cavalcade

    les Pierre, les Innocent, les David les Roger.

    Et le jour où partout on fêtait nouvelle an

    chez nous c’était en plus une étoile au repas

    la table copieuse où copains et parents

    levaient les verres bien haut à mon petit papa.

    Je sais bien qu’aujourd’hui tu as rejoint les cieux

    et que souvent, le jour, je pense très fort à toi

    mais c'est pendant ses fêtes que j'te décris le mieux

    dans ton look impeccable et tes récits grivois

     

     


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    Saigneur ou seigneur une seule lettre nous manque

    une seule lettre nous manque et tout est dépeuplé

    dépeuplé, décharné la misère que l'on planque

    au yeux des visiteurs encore plus fortunés

    nous vivons une époque où tout est formidable

    où la gréve est un cri qui étouffe le peuple

    on voit la mer manger peu à peu tout le sable

    mais on roule en diesel et on brûle les meubles

    voilà la pollution , on pleure dans les chaumières

    ça fait déjà cent ans qu'on cri au pugilat

    mais on ferme les yeux et on fait des prières

    en priant un seul dieu même si on ne croit pas.

    Et le banquier rigole et se frotte les mains

    la dettes est colossale personne n'est épargné

    notez « épargne » et « dette » comme ce vers est malin

    mais il est dans le fruit il faut désinfecter !!

     

     

     


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    Il y a dans ma bouche des plats et des saveurs

    des noms presqu'oubliés et si cher à mon cœur

    je me souviens bien sur de la calentita

    au détour de l’école qui huilait bien les doigts

    et sur la place Lelievre comme un phare, une vigie

    le chant de ce marchant qui disait «  les zoublis »

    il y avait Grozolli avec le creponnet

    le bon goût du citron qui faisait frissonner

    puis en rentrant le soir parfumant l'escalier

    la loubia débordante qu'il fallait pas toucher

    les saveurs sont présentes les plats sont toujours là

    mais c’était mieux avant comme on disait la bas


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    J'ai passé toute ma vie à attendre quelque chose

    à guetter le moment pour cueillir une rose

    à faire le pied de grue dans les salles bondées

    par des gents comme moi qui n'font que patienter

    à compter sur mes doigts quand se sera mon tour

    pour entrer dans l’arène ou bien en faire le tour

    j'ai passer bien des jours, des heures à faire la queue

    dans le froid ou le chaud, ciel gris ou bien ciel bleu

    j'ai pris racine un jour à force d’espérer

    en regardant ma montre j'ai même temporisé

    et je regarde passer les secondes et les heures

    à faire le planton ou à battre le beurre

    qu'il est dure de rester à faire tapisserie

    quand les autres s'amusent et que toi tu t'ennuies

    mais la porte s'est ouverte c'est la libération

    laissons ses goguenards à leur méditation


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    la tempête a soufflé cette nuit au village

    les vagues étaient énormes elles ont bouffé la plage

    sans doutes avaient elles faim, noël était si proche,

    au lieu d'manger du sable... donnez lui d'la brioche !!

    et le vent qui nous fouette et s'infiltre insidieux

    dans les trous des vêtements, les oreilles et les yeux

    avec le rechauff'ments pas de bonhomme de neige

    le beau château de sable il faut en faire le siège

    et protéger ses bords de l'eau dévastatrice !

    mais je suis comme un con, derrière mon tamaris,

    à observer la mer qu'il a dit démonté

    merci a toi « Devos » pour me l'avoir soufflée

     


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