• Et te voilà Marseille tel que je t'ai connu

    avec tes rues typiques et ton linge pendu

    la voilerie d’antan où l'on pouvez trouver

    le fière capitaine ou le mousse décoiffé

    arrivant en courant dos mouillé et main moite

    demander un bon « boute » pour le "ferry boate"

    tes rues sur le vieux port avec ses musiciens

    qui jouaient leurs aubades pour une bouchée de pain

    il y avait la mairie et en exposition

    la coupe de l'OM …. »avé » le ballon

    et soudain c'est Pagnol : le bar de la marine

    la vrai partie de carte !!! et la blanche Honorine

    qui menace les gens ...bien sur c'est la criée

    « comment ça pas frais !! mon poisson il est pas frais !!? »

    elle harangue la foule fait rougir le chaland

    offre aussi quelques moules pour avoir le client.

    Et l'Estaque tout au fond , paradis des pécheurs

    tu lèves la tête et là... plus beau que ça tu meurs

    la bonne mère surveille de sa grande beauté

    toute cette belle ville et tout les marseillais

    le lien https://youtu.be/Gx1GtrfToKY

     


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  • Paul Valéry dit : Faire de l'orthographe le signe

    de la culturesigne des temps et de sottise. » 

    voilà une belle phrase ,que moi aussi, je signe

    seul le fond des mots vivent cette expertise...

    Quand je relis mes vers scrutant les participes

    les accords les accents, les fautes de français

    j'y perds évidement quelques souhait politique

    à éviter le verbe qu'on ne sais conjuguer.

    Mais mon poème meurt de traîner son boulet

    le poète écrit avec la plume du cœur

    et lisser son récit c'est vouloir l’étouffer

    au profit d'autre règles qui régissent et qui meurent

    dans des placards profonds vieillots à en crever.

    Vous messieurs les senseurs les rois de la badines

    détruisez mes efforts ma sueur et mes larmes

    j’attends sur le grand pré que résonne mâtine

    pour êtres condamné et passé par les armes


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  •  

    Faut il pleurer nos morts que dans les cimetières ?

    l’âme s'en va , immortelle rejoindre dieu le père

    faut il pleurer nos morts sur leurs pierres tombales ?

    les dépouilles charnelles marquent le point final

    tout les ans ,à Toussaint, les tombeaux se fleurissent

    de fleurs bien hypocrites de tableaux d'artifices

    de plaques sur lesquelles on note « regretté »

    « à notre ami défunt » « notre cher trépassé »

    laissons parler nos cœurs ils hurlent de détresse

    laissons sortir nos larmes témoins de nos tristesses

    pour épancher sa peine pas besoins de lieu dit

    les images sont en toi...c'est celles de la vie


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  •  

    Il pleut et j'ai très peur la météo me hante

    il y a un an de moins et c’était la tourmente

    le vent de la tornade avait tout balayé

    les maisons, les toitures ,les arbres de l'allée

    il a fallu des mois pour penser les blessures

    des mois pour nettoyer le sol et les peintures

    et voilà aujourd’hui on nous prédit le pire

    l’épisode cévenole qui vient tout engloutir

    la mer est déchaînée et je guette le niveau

    on peu calmer un feu mais pas arrêter l'eau

    je passerai bien des nuits à ne pouvoir dormir

    à sentir les embruns et à prévoir le pire

    mais peut être que cette fois il pourront se tromper

    il pleut et j'ai très peur car le vent s'est levé !


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  • Pardon petit fellagha" ... (écrit en 1958 par Pierre Jean VAILLARD).



     « Et, petit Fellagha, c’est à toi que je pense
      En voyant ta rancune à l’égard de la France.
      J’ai beaucoup réfléchi et ma méditation
      Me décide à venir te demander pardon….
      Oui, pardon, Fellagha, pardon pour mon grand père
      Qui vint tracer des routes et labourer la terre.
      Il est venu chez toi, il a tout chamboulé.
      Où poussaient des cailloux, il a planté du blé.
     En mettant après ça, Ô comble de l’ignoble,
     Où poussaient des cailloux, il a fait un vignoble.
     Pardon, cher petit Fellagha,
     Oh, pardon de tous ces dégâts.
     Et mon affreux grand-père (il faut qu’on le confesse)
     N’était bien sûr, pas seul à être de son espèce.
     Ces autres scélérats ont bâti des cités,
     Ils ont installé leau et l’électricité.
     Et tu n’en voulais pas, c’est la claire évidence
     Puisqu’on sait que avant que n’arrive la France
     Tu n’avais en dehors de la Casbah d’Alger
     Que la tente ou bien le gourbi pour te loger.
     Et pour ton éclairage, tu n’avais que de l’huile.
     Alors nos maisons, bien sûr, c’était la tuile.
     De l’électricité, là encore soyons francs,
     Tu ne demandais pas qu’on te mette au courant …
     Tu t’es habitué à ces choses infâmes,
     Mais c’est à regret et la mort dans l’âme …
     Stoïquement d’ailleurs, tu supportes ces malheurs,
     Avec force courage et tant de belle humeur.
     Donc tu as engraissé, mais de mauvaise graisse.
     Car tu prenais le car (une invention traîtresse)
     C’est ce même car que, pris d’un délire divin,
     Tu devais, un beau jour, pousser dans le ravin.
     Je comprends ta rancœur, je comprends ta colère,
     Tu n’es pas au niveau des arabes du Caire.
     Tu glandes et tu vis mieux qu’un fellah égyptien.
     A quoi Nasser… Nasser à rien.
     Nous avons massacré tes lions et panthères.
     Nous avons asséché tes marais millénaires.
     Les moustiques sont morts … Les poux … De Profundis.
     Nous avons tout tué, jusqu’à la syphilis.
     Ah pardon Fellagha pour tous ces carnages.
     Nous avons fait tout ça, c’est bougrement dommage.
     Bien pardon Fellagha, de t’avoir mieux nourri,
     De t’avoir vacciné pour le béribéri 
     Et d’avoir à tes pieds nus mis (oh maladresse)
     Des souliers ….
     Pour nous botter les fesses. »

    ...................................................................................

     

    Ma réponse

     

    Bravo monsieur Vaillard pour cette poésie

    toi, le petit Sètois tu avais tout compris

    des gens qui ont construit de leurs mains abîmées

    cette Algérie si belle qu'on nous a dérobée

    bravo monsieur Vaillard je te dis chapeau bas

    pour avoir su écrire une ode aux fellagas

    sous couvert de l'humour tu dis des vérités

    qui feront réfléchir... et qui m'ont fait pleurer

    par tes mots tu m'as mis beaucoup de baume au cœur

    tu décris ce passé , ses routes pavées de fleurs

    qu'on a laissé la-bas aux nababs rondouillards

    merci, merci à toi monsieur Pierre Jean Vaillard

     

     

     


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