• Un souffle d’espérance

     

     

    Un jour de grande fatigue, de froid, de lassitude

    Le souffle de la mort en était au prélude

    J’ai vu passe la vie dans les couloirs du temps

    Drapée d’un manteau noir la fau entre les dents

    Par un matin d’hiver à la tombé de l’an

    S’écroule l’univers sous mes pas chancelants

    Dans le soir qui s’éteint tout au bout du chemin

    La lumière éclatante va marquer le mot fin

    je me laisse emporté vers ce vaste tunnel

    adieu la douce vie tu as été si belle

    Mais je retrouve un peu de force et d’énergie

    je sors de ma torpeur enfin je réagie

    je dois me battre aussi pour tous ceux qui m’entour

    me battre pour la vie, me battre pour l’amour

    et la lumière s’éloigne le tunnel est parti

    je retrouve la voix des parents des amis

    au bord de la fenêtre un oiseau c’est posé

    le signe du réveil c’est a moi de lutter 

     

    le 23 aout 2014


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    Dans le fond d’un grenier l’araignée attendait

    L’heure de son déjeuner allait enfin sonner

    L’imprudente libellule en simple visiteuse

    Allait s’emprisonner dans la toile visqueuse

    Quand soudain un lézard qui rodait dans le coin

    Fit sauver l’imprudente en sautant dans le foin

    Et alla prestement pour le remercier

    Le lézard s’en saisi et n’en fit qu’une bouchée

    Moralité ta route à jamais destinée

    Sa fin était promise aux ventres rassasiés   

     

    Le 10 aout 2014


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  • Ce matin

     

     

    Il fait bon ce matin, la plage a rependue

    Son doux parfum de sel  dans l’air de mon village

    Instant béni des dieux ou rien n’existe plus

    Ou les idées mauvaises  ont déjà  fait naufrages

    Il fait bon ce matin le soleil embrumé

    Ressemble a un manteau délavé par la pluie

    Quelque peu rassurant et si doux a porté

    Ce matin est un jour où tout sera permis

    Il fait bon ce matin quelques passants épars

    Regagnent le camping ou partent à la pèche

    Ou bien plus tristement retourne vers la gare

    Les vacances finis pour retrouver la dèche

    Il fait bon ce matin et j’ai envie de vivre

    D’exister d’être là, profiter de la vie

    M’assoir sur un rocher et ré-ouvrir ce livre

    Qui contient les histoires qu’on me contait petit

    Il fait bon ce matin pourquoi veut-on grandir

    Le monde n’est pas fait pour des vieux dirigeants

    Seul les yeux d’enfant éviterons le pire

    La guerre et la misère n’ont qu’un seul dieu l’argent

     

    Le 25 juillet 2014


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    Quand je me plais à regarder

    Ce qu’il sera après ma mort

    Je vois toujours se dessiner

    Que des soupirs et des remords

    Mais j’en suis sûr, je serai là

    Pour partager mes souvenirs

    Bien sûr vous n’me verrez pas

    Mais p’t être que vous m’entendrez rire

    J’en suis certain je serai là

    Tapis dans l’ombre des pensées

    Mais surtout ne vous en faites pas

    J’aurai toujours de quoi manger

    Ici on s’amuse et on rit

    De vous voir tous  si hypocrite

    Faire une offrande... dire que l’on prie

    Et nous oublier... tres tres vite

    Alors quand ce sera la fin

    Quand on me mettra dans mon trou

    Ne m’cherchez pas pour un coup d’main

    Je serai toujours derrière vous…

                     Le 23 juillet 2014

     


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    Il faut toujours attendre même quand on est pressé

     

    Attendre pour le croissant attendre pour le café

     

    Attendre l’addition, attendre la monnaie

     

    Attendre le moment où l’on doit s’en aller

     

    S’arrêter un instant et stopper les machines

     

    Filer un coup de frein, entraver les turbines

     

    Et si le monde un jour arrêtait de tourner

     

    Ou bien  dans l’univers tout s’immobilisait

     

    Le temps ne compte plus la montre est obsolète

     

    Toute la vie s’interrompt dans cette foutue planète

     

    Je crois bien qu’une seule chose resterai éternelle

     

    C’est l’amour ce mouvement qui est perpétuel

     

    Et l’amour ferait que repartirai la terre

     

    Qu’avec des intentions sans haine et puis sans guerre

     

    Et je pourrais comme ça attendre mon café

     

    Au bord de cette plage ou l’homme peut vivre en paix

     

     

     

    Le 01 juillet 2014

     

     

     


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