• Illusoire éphémère  

     

    Les feuilles se sont groupées, poussées par la tempête

    Sur le portail blanc si froid en ce matin

    Elles sont tombées à terre  et n’ont pu faire la fête

    Et sont foulées aux pieds par tous les riverains

    Le vent les fait tourner et partir n’importe où

    Pour leur dernière valse elles courent sur les trottoirs

    Enchevêtrant des fleurs et des feuilles de houx

    Symbole de ce noël toujours plus qu’illusoire

    Les paquets sont ouverts, l’amour s’en est allé

    Les sermons prononcés ne sont plus qu’éphémères

    En voyant devant soi la main que l’on tendait

    Et qui ne montre plus que le bout de la mer

      Le 26/12/2013


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  • Le sanglier de Noel

     

    La plage était déserte et le soleil brillait

    De se sentir si seules les vagues écumaient

    Un crabe paresseux jouait les attardé

    Et soudain devant moi  des traces très marquées

    D’un sanglier heureux venu se prélasser

    A deux doigts de la mer comme pour s’y baigner    

    Le 23/12/2013


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  •  

     

    Je me souviens des fêtes et du jour de noël

    Ma mère me souriait, elle était tellement belle

    Elle était heureuse et impatiente à la fois

    Elle voulait le meilleur et le plus beau pour moi

    Moi j’espérai aussi bien plus secrètement

    La voir vieillir sereine dans son appartement

    Que les songes sont beaux aux esprits des enfants

    Qui ne craigne la vie et font fi des tourments

    Mais l’arbre était dressé comme un noble édifice

    Décoré par l’amour d’une mère et de ses fils

    Entouré d’un foyer si chaud quand vient l’hiver

    De toute la famille et bien sûr de mon père

    C’est pour ça qu’à l’époque des fêtes de fin d’année

    Mon esprit de rêveur vers la voute étoilée

    Recherche vainement les sourires disparus

    D’un père et d’une mère qu’il ne reverra plus

     

                                   Le 08/12/2013

     


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  • Une main tendue

     

    Les vitrines éclairées font briller les regards

    Et le froids fait rougir nos visages blafards

    Autour de nous s’envolent le parfum des desserts

    Des rôtis, des gigots, des terrines forestières

    Les sommets enneigés regorgent de skieurs

    De vacanciers sportifs et d’oisifs randonneurs   

    Tout le monde est heureux en ce matin d’hiver

    Ignorant l’étranger dans son vieux pullover

    Mais noël c’est aussi cette porte entr’ouverte

    Cette poignée de mains ce sourire partagé

    Quelques morceaux de pain et une soupe offerte

    Font dans les cœurs bien plus qu’un festin raffiné

     

    Le 3 décembre 2013

     


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  • Chichoi

     

    Si je pouvais réduire ma vie en quelques mots

    Je dirais ma famille, la musique et la plume

    Ca circule dans mon sang sa envahi ma peau

    Ca va dans mon cerveau dissiper quelques brumes

     

    Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur

    Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur

     

    Ses trois mots m’ont permis de conjuguer aimer

    Sur des accords mineurs des airs plein de tristesses

    Ma femme et mes enfants fusionnels partagés

    Que j’aimerai submerger d’océan de tendresse

     

    Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur

    Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur

     

    Ma plume vient à transcrire ce que je n’sais pas dire

    Elle est ma confidente et j’aime les écrivains

    Qui ne regardent pas ce que je fais de pire

    Adorent  s’amuser a répondre en quatrain

     

    Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur

    Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur

     

    Ma musique est présente sur le fil de ma vie

    Elle brode mon accent elle me fait avancer

    Elle projette mon corps dans le monde infini

    Où je peux oublier toute ma timidité

     

    J’ai retrouvé ici ce qui faisait Chichoi

    Et je vous dis « je t’aime » dans mon langage à moi

     

     

     

                                                         Le 22 novembre 2013


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