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Si je pouvais réduire ma vie en quelques mots
Je dirais ma famille, la musique et la plume
Ca circule dans mon sang sa envahi ma peau
Ca va dans mon cerveau dissiper quelques brumes
Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur
Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur
Ses trois mots m’ont permis de conjuguer aimer
Sur des accords mineurs des airs plein de tristesses
Ma femme et mes enfants fusionnels partagés
Que j’aimerai submerger d’océan de tendresse
Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur
Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur
Ma plume vient à transcrire ce que je n’sais pas dire
Elle est ma confidente et j’aime les écrivains
Qui ne regardent pas ce que je fais de pire
Adorent s’amuser a répondre en quatrain
Mais j’ai un peu de mal à épancher mon cœur
Et je vous dis « je t’aime » en langage de rêveur
Ma musique est présente sur le fil de ma vie
Elle brode mon accent elle me fait avancer
Elle projette mon corps dans le monde infini
Où je peux oublier toute ma timidité
J’ai retrouvé ici ce qui faisait Chichoi
Et je vous dis « je t’aime » dans mon langage à moi
Le 22 novembre 2013
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Il pleut fort sur les arbres dénudés du jardin
Les feuilles ont recouvertes les rues et les chemins
La mer a envahi la plage de sable fin
Des silhouettes au loin dessinées au fusain
C’est le tableau d’un peintre sans rêve et sans espoir
Sur la palette un gris auréolé de noir
Sur sa vie il n’est rien ni amour, ni gloire
Amalgame de ruines de haine et de déboire
Mais un soupçon de ciel se dévoile brusquement
Un bleu à peine visible un brutal évènement
Et le soleil vainqueur illumine maintenant
Mon village paisible ou je vis tendrement
Le 18 novembre 2013
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Une mouette s’est posée sur la plage déserte
Elle semblait fatiguée par son dernier voyage
Elle était très inquiète son regard en alerte
Scrutait tous les détails de ce beau paysage
Puis elle ouvrit le bec pour crier sa détresse
Et sortie de son âme une plainte lascive
Un cri, une supplique, imbibée de tristesse
Dérangeante d’aigus et de forces agressives
Elle osa quelques pas sur ce tapis humide
Que la mer entretien très régulièrement
Se dirigea vers moi un peu gauche et timide
Et puis à moins d’un mètre s’arrêta brusquement
Si j’avais pu traduire dans ses yeux, la douleur
Ce sentiment profond cette question posée
Je me sentais coupable de n’être pas meilleur
d’avoir fait de la terre ce qu’on en avait fait
Puis elle est repartie de son vol lourd et blanc
En criant vers le ciel pour demander à Dieu
Ce qu’elle allait laisser à ses petits enfants
Pour les aider à vivre tous les jours un peu mieux
Le 4 novembre 2013
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Le soleil est très triste et pleure ton absence
La mer ne dit plus rien elle soupire en silence
La Clape en est muette et attend ton retour
Et le port semble avoir fait le vide tout autour
Dans un coin les bateaux tirent sur leurs amarres
La mouette s’envole de peur d’être en retard
Au grand rassemblement que feront les oiseaux
Pour te dire bonne route et aussi à bientôt
Le 04 novembre 2013
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Je parle en même temps avec tous mes amis
Je leur donne le bonjour je leur décris ma vie
Je montre mes photos du vent et du soleil
Je parle en aparté de points très personnels
J’approuve avec le pouce, je dis j’aime par un cœur
Je partage avec d’autres les peines et les bonheurs
J’ai des amis de cœurs et des amis intimes
Des potes de régiments, des copains de cantine
Et je t’ai aussi toi mon ami virtuel
Une trace dans ma vie, un sourire éternel
Une amie confidente sur qui je peux compter
Une épaule invisible pour pouvoir m’appuyer
Pour m’aider à survivre dans ma longue solitude
Et faire que respirer devienne une habitude
Enfin pour mieux la vivre ma vie de chaque jour
Sur mon écran blafard avec beaucoup d’amour
Le 30 octobre 2013
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