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    Un bruit sur la terrasse, des plumes qui s’envolent

    Un chat qui saute en l’air un oiseau qui s’affole

    Le temps d’intervenir il est déjà trop tard

    L’oiseau est sacrifié et son œil est blafard

    Je réprimande le chat, protège le « cuicui »

    Sa gamelle était pleine pourquoi agir ainsi

    On prodigue des soins au petit volatile

    Il est très affaibli  a le cœur qui vacille

    Fort de nos attentions il s’en ressortira

    en partant pour la pêche j’engueule encore le chat.

    Au  bord de la mer mon bouchon vient de partir

    C’est un très beau poisson que je viens de sortir

    Il est vif et penaud au fond de l’épuisette

    Fièrement comme un drapeau je le montre a Josette

    « On le fera au four dans un peu de vin blanc ! »

    J’en salive déjà tellement je suis content

    Mais je réalise ici que je suis prédateur

    J’ai chassé notre chat pour ce fait tout à l’heure

    J’ai ramassé sa proie le traitant d’assassin

    Soigné et cajolé ce malheureux serin

    Et maintenant je tue pour le simple plaisir

    De manger du poisson ou bien c’est encore pire

    D’accrocher un trophée au mur des prédateurs

    Enlever de ma tête cette image d’horreur

    Mon congelo est plein de bonnes résolutions

    Je mangerai quand même mon poisson au vin blanc

     

    Le 01 octobre 2013


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  • L’orage de ma vie

     

    Ce matin, au jardin, un moineau m’a prédit

    La météo du jour ce sera de la pluie

    Dit-il en s’envolant dans ce ciel si gris

    Ce sera bien pour moi et pour les petits gris

    Ce matin au jardin un escargot m’a dit

    Les ondées je les aime et je m’en réjoui

    Dit-il tout en  en courant pour se mettre à l’abri

    Si c’est très bien pour moi dit moi ce qui t’ennuie

    Ce matin au jardin j’ai croisé mon esprit

    Le sentiment du jour c’est cet astre qui luit

    Dans le font de mon âme pour moi et mes amis

    Qui m’aident à surmonter l’orage de ma vie

     

    Le 28 sept. 13

     


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    Censeau, grenache, merlot, cabernet sauvignon

    Bourgogne bordeaux chably et ses appellations

    Pouilly fuissé, entre deux mers, cassis et vosnes

    Beaujolais, cote du Rhône et les Hospice de Beaune

    Voilà tout un poème de vin et de terroir

    Qui sont pour moi banni car je ne peux plus boire

    Mais l’envi reste fort et il me faut luter

    Car céder au délice je ne peux succomber

    Et c’est le moment dur en approchant des fêtes

    La viande qu’on fait flamber le champagne qui pète

    Et l’odeur si magique d’un cru millésimé

    Tous ses gouts de sous-bois, de fruits rouge écrasés

    La belle couleur rubis qu’on croirait un soleil

    Se couchant dans la mer une pure merveille

    Et les jeux innocents sur la bouteille ouverte

    Qui plonge dans la glace fait perdre l’étiquette

    Le muselet qu’on conserve comme un bon souvenir

    D’un repas qui s’en va d’un plat qui doit venir

    Toutes les bulles innocentes d’un champagne frappé

    Qui titillent les papilles et font piquer le nez

    Mais la fête n’est pas morte elle est terni un peu

    Pas l’absence du nectar qui rend parfois heureux

    Ou parfois qui rend triste  dans les lit d’hôpitaux

    A contempler un foie qui devient bien trop gros

    Les fêtes seront là et vers quel élixir

    Vais-je tourner mes faveurs, mes envies, mes délires

    Un jus de quelque chose c’est bien sur trop sucré

    Une eau bien pétillante c’est bien sur trop salé

    Les boissons aux réglisses c’est pas bon pour le cœur

    Mais de l’aqua simplex abreuvera mes ardeurs

    Perrier, Vittel, hepar, salvetta et Badoit

    Sont les meilleurs cépages pour préserver mon foie

     

     

     

    Le 23/11/11      05 :55


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  • Pluie de fin

     

    Et il pleut sur la clape en ce jour de septembre

    L’horizon est bouché et le vent est marin

    Le jour est favorable à resté dans la chambre

    J’n’irai pas sur la plage pour y prendre mon bain

    La station a remis ses habits d’infortunes

    Et Les derniers touristes ont fui les gouttes d’eau

    La plage est désertée et ressemble à la lune

    Apres le décollage du LEM d’Apollo

    Le chapiteau d’orchestre où on a vu passer

    Des groupes, des musiciens et des danseuses aussi

    Est parti des terrasses le lieu est isolé

    L’estivant disparu tout sombre dans l’oubli.

    Mais souvient toi, passant, visiteur d’un seul jour

    Que notre ville existe au-delà des saisons

    Et que la Clape est belle au détour du séjour

    Et sont ouvert nos cœurs ainsi que nos maisons

    le 10/09/2013


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    J’aimerai vous faire part de tous mes sentiments

    Une visite dans ma tête serai certainement

    Le moyen le plus sûr et le plus efficace

    De dévoiler mon âme comme une dédicace

    Alors prenez ma main et n’ayez aucune peur

    C’est ici que commence l’examen du rêveur. 

    Tout d’abord en rentrant, éclairé par l’oubli,

    Dans une sorte de niche à côté du mépris

    Qu’il a reçu des autres et qu’il conserve intact

    L’humain manque quelquefois de fairplay et de tact.

    L’affront est en prison il ne peut pas sortir

    Il est là pour toujours et c’est cela le pire

    Mais il faut l’oublier même si il est tenace

    Enterrer une offense laisse toujours une trace.

    Plus loin c’est le regret et son fil poussiéreux

    Toujours plus enroulé le songe se fait vieux

    Il a un gout amer et veux recommencer

    Le regret c’est passé mais le cœur est serré

    Puis le lieu se sépare en deux routes distinctes

    Une qui va vers le bas, vers un autre destin

    Qui s’ouvre sur une porte fermée à double tour

    Où il n’y a pas d’ami, pas d’amant, pas d’amour

    Ne nous égarons pas dans ce lieu si lugubre

    Où l’air semble manquer et l’espace insalubre

    L’autre pièce au contraire contient beaucoup d’amour

    Stocké un peu partout la place manque toujours

    L’amour des souvenirs et des premiers baisés

    Et de ses mains tendues vers l’autre pour l’aider

    L’amour qui chavire et nous brise le cœur

    Mais qui revient très vite pour un autre bonheur

    L’amour qui chaque jour devient un peu plus fort

    L’amour qui reconnait qu’un jour il a eu tort

    Et la lumière est là,… illuminant l’instant

    Où l’amour se fait chair et forment les enfants

    Qui grandissent et construisent aussi et à leur tour

    Dans leur tête embrouillée Un doux rêve d’amour. 

     

    Le 30 aout 2013


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