• En ce matin de pluie sous un ciel perturbé
    Je prévoyais déjà le repas du midi
    Mais devant ma balance et sa flèche avancée
    Je fus  comme innocent accuser d’un délit.
    Je ne voulais bien sur pas faire un grand festin
    Mais un super « steak frites «  ou une ventrée de pâte ……
    La pesée juge arbitre avait d’autre dessin
    Que celui d’un croisant avalé à la hâte
    Ce fut donc un plat sain et hypocalorique
    Que ma femme prépara avec plein de soleil
    Et des bons ingrédients ,des épices magiques
    La soupe de poisson comme on fait à Marseille



    dimanche 12 octobre 2014


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    Coup de mer

    Poussé par ce grand vent levé de bon matin

    Je me rends à la plage pour humer l’air marin

    Mais elle n’y était pas elle s’était échappée

    Laissant le lieu rempli de plein de bois flottés

    J’ai cherché mais en vain pour la faire revenir

    D’arrêter le marin de souffler le zéphire

    Les vents ont décidé d’en faire qu’à leur tête

    Ce sera « Marinas »   ou le grec peut être

    Ni tramontane ni cers ni même le vent d’autan

    La mer c’était au bord ici et maintenant

    Et pendant que j’errai sur le bord du rivage

    Un oiseau dans le ciel m’indiqua le présage

    Qu’il faut toujours attendre et être très patient

    Quand on veut voir changer une situation

    Le lendemain matin le vent s’était calmé

    Et la mer comme toujours au large s’était allée

     

    le 20 septembre 2014


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    Elle habite la maison aux fenêtres fermées

    Tous les jours à huit heures elle va chercher son pain

    Puis elle rentre préparer son petit déjeuner

    Quelle mange sur un coin d’table car elle n’a jamais faim

    Elle arrose tous les jours les fleurs des balconnières

    Puis dépose dans la cour les croquettes du chat

    Elle range sa maison et passe la serpillère

    Elle n’attend plus personne et personne ne viendra

    Puis sort un peu plus tard, va à l’épicerie

    Acheter des « bricoles » pour faire le repas

    Elle parle a la caissière quelquefois même elle rit

    Et rentre chez elle d’où elle ne sortira pas

    Le repas préparé elle invite un instant

    Les héros du feuilleton qu’elle suit à la télé

    Puis se lève et raconte à son petit écran

    Comme c’est dur de n’avoir personne à qui parler

    Ensuite puis viens le repas englouti en vitesse

    Devant la météo et les informations

    La vaisselle terminée, elle fait quelques caresses  

    Au chat du canapé qu’elle aime avec passion

    Elle s’assoie a côté et elle reprend le crochet

    Elle fabrique un bonnet, des chaussons une étole

    Qu’elle offrira aux gens  du foyer d’à coté

    Pour la grande tombola de la fête de l’école

    Et la journée s’égrène sans jamais voir personne

    La seule visite parfois c’est Raymond le facteur

    Qui la fait sursauter à chaque fois qu’il sonne

    Et la nuit est tombée et il est déjà l’heure

    De rejoindre le feuilleton d’allumer la télé

    De manger son repas et d’aller se coucher

    Demain elle refera pareil  si dieu le veut

    On arrive comme ça a se changer en vieux !

     Le 01 septembre 2014


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  • Un souffle d’espérance

     

     

    Un jour de grande fatigue, de froid, de lassitude

    Le souffle de la mort en était au prélude

    J’ai vu passe la vie dans les couloirs du temps

    Drapée d’un manteau noir la fau entre les dents

    Par un matin d’hiver à la tombé de l’an

    S’écroule l’univers sous mes pas chancelants

    Dans le soir qui s’éteint tout au bout du chemin

    La lumière éclatante va marquer le mot fin

    je me laisse emporté vers ce vaste tunnel

    adieu la douce vie tu as été si belle

    Mais je retrouve un peu de force et d’énergie

    je sors de ma torpeur enfin je réagie

    je dois me battre aussi pour tous ceux qui m’entour

    me battre pour la vie, me battre pour l’amour

    et la lumière s’éloigne le tunnel est parti

    je retrouve la voix des parents des amis

    au bord de la fenêtre un oiseau c’est posé

    le signe du réveil c’est a moi de lutter 

     

    le 23 aout 2014


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    Dans le fond d’un grenier l’araignée attendait

    L’heure de son déjeuner allait enfin sonner

    L’imprudente libellule en simple visiteuse

    Allait s’emprisonner dans la toile visqueuse

    Quand soudain un lézard qui rodait dans le coin

    Fit sauver l’imprudente en sautant dans le foin

    Et alla prestement pour le remercier

    Le lézard s’en saisi et n’en fit qu’une bouchée

    Moralité ta route à jamais destinée

    Sa fin était promise aux ventres rassasiés   

     

    Le 10 aout 2014


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