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Par chichoi le 12 Octobre 2014 à 10:13
En ce matin de pluie sous un ciel perturbé
Je prévoyais déjà le repas du midi
Mais devant ma balance et sa flèche avancée
Je fus comme innocent accuser d’un délit.
Je ne voulais bien sur pas faire un grand festin
Mais un super « steak frites « ou une ventrée de pâte ……
La pesée juge arbitre avait d’autre dessin
Que celui d’un croisant avalé à la hâte
Ce fut donc un plat sain et hypocalorique
Que ma femme prépara avec plein de soleil
Et des bons ingrédients ,des épices magiques
La soupe de poisson comme on fait à Marseille
dimanche 12 octobre 2014
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Par chichoi le 20 Septembre 2014 à 12:55
Poussé par ce grand vent levé de bon matin
Je me rends à la plage pour humer l’air marin
Mais elle n’y était pas elle s’était échappée
Laissant le lieu rempli de plein de bois flottés
J’ai cherché mais en vain pour la faire revenir
D’arrêter le marin de souffler le zéphire
Les vents ont décidé d’en faire qu’à leur tête
Ce sera « Marinas » ou le grec peut être
Ni tramontane ni cers ni même le vent d’autan
La mer c’était au bord ici et maintenant
Et pendant que j’errai sur le bord du rivage
Un oiseau dans le ciel m’indiqua le présage
Qu’il faut toujours attendre et être très patient
Quand on veut voir changer une situation
Le lendemain matin le vent s’était calmé
Et la mer comme toujours au large s’était allée
le 20 septembre 2014
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Par chichoi le 1 Septembre 2014 à 06:19
Elle habite la maison aux fenêtres fermées
Tous les jours à huit heures elle va chercher son pain
Puis elle rentre préparer son petit déjeuner
Quelle mange sur un coin d’table car elle n’a jamais faim
Elle arrose tous les jours les fleurs des balconnières
Puis dépose dans la cour les croquettes du chat
Elle range sa maison et passe la serpillère
Elle n’attend plus personne et personne ne viendra
Puis sort un peu plus tard, va à l’épicerie
Acheter des « bricoles » pour faire le repas
Elle parle a la caissière quelquefois même elle rit
Et rentre chez elle d’où elle ne sortira pas
Le repas préparé elle invite un instant
Les héros du feuilleton qu’elle suit à la télé
Puis se lève et raconte à son petit écran
Comme c’est dur de n’avoir personne à qui parler
Ensuite puis viens le repas englouti en vitesse
Devant la météo et les informations
La vaisselle terminée, elle fait quelques caresses
Au chat du canapé qu’elle aime avec passion
Elle s’assoie a côté et elle reprend le crochet
Elle fabrique un bonnet, des chaussons une étole
Qu’elle offrira aux gens du foyer d’à coté
Pour la grande tombola de la fête de l’école
Et la journée s’égrène sans jamais voir personne
La seule visite parfois c’est Raymond le facteur
Qui la fait sursauter à chaque fois qu’il sonne
Et la nuit est tombée et il est déjà l’heure
De rejoindre le feuilleton d’allumer la télé
De manger son repas et d’aller se coucher
Demain elle refera pareil si dieu le veut
On arrive comme ça a se changer en vieux !
Le 01 septembre 2014
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Par chichoi le 23 Août 2014 à 08:52
Un souffle d’espérance
Un jour de grande fatigue, de froid, de lassitude
Le souffle de la mort en était au prélude
J’ai vu passe la vie dans les couloirs du temps
Drapée d’un manteau noir la fau entre les dents
Par un matin d’hiver à la tombé de l’an
S’écroule l’univers sous mes pas chancelants
Dans le soir qui s’éteint tout au bout du chemin
La lumière éclatante va marquer le mot fin
je me laisse emporté vers ce vaste tunnel
adieu la douce vie tu as été si belle
Mais je retrouve un peu de force et d’énergie
je sors de ma torpeur enfin je réagie
je dois me battre aussi pour tous ceux qui m’entour
me battre pour la vie, me battre pour l’amour
et la lumière s’éloigne le tunnel est parti
je retrouve la voix des parents des amis
au bord de la fenêtre un oiseau c’est posé
le signe du réveil c’est a moi de lutter
le 23 aout 2014
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Par chichoi le 10 Août 2014 à 18:05
Dans le fond d’un grenier l’araignée attendait
L’heure de son déjeuner allait enfin sonner
L’imprudente libellule en simple visiteuse
Allait s’emprisonner dans la toile visqueuse
Quand soudain un lézard qui rodait dans le coin
Fit sauver l’imprudente en sautant dans le foin
Et alla prestement pour le remercier
Le lézard s’en saisi et n’en fit qu’une bouchée
Moralité ta route à jamais destinée
Sa fin était promise aux ventres rassasiés
Le 10 aout 2014
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