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    Ce matin je flânais sur la plage déserte

    le soleil était bas et la mer un peu verte

    signe que le ciel du jour ne serai pas clément

    que la pluie serai là et qu'il ferai du vent

    quand soudain a mes pieds, comme un heureux présage

    une étoile de mer s’étirait sur la plage

    elle semblait lumineuse et soudait m'a parlé

    « je n'ai rien contre toi, regarde ce que tu fais »

    « tu as mis dans la mer des forets de plastique »

    « tu détruis la planète ...ta terre elle est unique »

    « tu n'en trouveras pas une autre à polluer »

    « alors fait un effort ramasse tes déchets ! »

    j'ai écouté docile cette sage allocution

    comment à mon niveau vaincre la pollution

    bien trier nos déchets, éviter le pétrole

    et quand je fais cela les industries rigoles

    c'est encore le « pognon » qui dégrade nos rivières

    l’industriel pollue.... ils n' en à rien à faire

    faut sortir du système et j'en ai pas la clef

    c'est peut être l'amour qui va nous libérer ….


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    La mer avait laissé sur le bord du rivage

    un oiseau abîmé sans joie et sans partage

    proche de l'agonie il finissait sa vie

    sur le sable mouillé bercé par l'infini

    le soleil n'avait pas embrasé le ciel pur

    et quelques goélants zébraient de blanc l'azur

    en poussant ça et là des cris retentissants

    sans même se soucier de cet oiseau gisant

    « ils ne me veulent pas »me dit le naufragé

    « avec leurs yeux puissants ils n'ont rien remarqué »

    « ils auraient pu , sans doute ,abréger mes souffrances »

    « achever maintenant ma funeste existence »

    « mais je suis transparent aux yeux du monde entier »

    « j'ai traversé ma vie sans me faire remarquer »...

    j'ai ramassé l'oiseau, je l'ai mis bien à l'ombre

    le soleil dispensait ses doux rayons poudreux

    c'est posé prés de moi une blanche colombe

    et a dépose au sol comme un signe d'adieu....

     

    une branche d'olivier

     


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    Que c'est dur de vieillir , d'avoir tout les matins

    les maux qui te tenaillent, les pieds, le dos, les mains

    chaque jour se rappel à ton bon souvenir

    voilà une journée qui s'annonce pour souffrir

    et tu dois te traîner au WC, à la douche

    regarder ton miroir et poser sur ta bouche

    un soupçon de sourire sur ton visage blême

    pour crier à la vie un immense "je t'aime"

     


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  • tu es partie sans bruit rejoindre tout les autres

    dans les applaudissements tu attendais le notre

    mais hélas ,sur la scène, ton retour très discret

    ne nous a pas permis d’être là, début Mai

    et tu as retrouvé Brel , Gall, Berger, Gainsbourg

    me laissant orphelin de ta voix de velours

    au céleste zénith tu chanteras pour eux

    pour charmer nos défunts et réjouir les Dieux

     


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    Tombent les gouttes sur la terrasse

    c'est bien le temps qui nous tracasse

    il est fini le ciel si bleu

    il pleut

     

    de ma fenêtre toute embuée

    sur le carrelage tout délavé

    je vous fais même cet aveux

    il pleut

     

    j'ai mon arthrose qui me fait mal

    l'humidité c'est pas banal

    n'a jamais arrangé les vieux

    il pleut

     

    un escargot part en courant

    sur le parterre dégoulinant

    il dérape même un petit peu

    il pleut

     


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