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Par chichoi le 8 Juillet 2013 à 13:19
Ecrasé et broyé dans l’univers hostile
Je ne suis qu’une vie qui ne tient qu’a un fil
Je joue le funambule sur la ligne de la main
Le pantin qui recule jusques aux lendemains
J’existe que dans ma tête et pas celle des gens
Je n’veux rien demander et je n’ai pas l’argent
Pour faire de moi quelqu’un reconnu et meilleur
Je ne veux surtout pas être un être supérieur
Je voudrai simplement démontrer que j’existe
Mettre un petit sourire sur mon âme trop triste
Qui est lourde des malheurs qu’elle ne cesse de porter
Ma thérapie ici : écrire et puis chanter
J’en ai plein ma besace j’ai tout à partager
Tout offrir tout donner mais jamais rien jeter
Un souvenir même triste reste ton souvenir
Il n’y a pas trente-six choix il faut vivre ou mourir
Le 08 juillet 2013
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Par chichoi le 7 Juillet 2013 à 11:03
Dans mon monde on n’est pas des humains
Mais des cœurs bien rouges et bien pleins
Avec des bras pour se blottir tendrement
Et des jambes pour courir doucement
Dans mon monde il y a des chats, des chiens
Et des lions végétariens
Et quand t’as le cœur gros et tout mou
Les p’tits cœurs viennent te faire des bisous
Dans mon monde rien n’est à vendre tout à offrir
La vie ça ne fait pas souffrir
Tout est cadeau tout est donner
Mais le plus gros c’est l’amitié
Dans mon monde la mer est bleue
Et pas de larmes dans les yeux
Et dans le ciel pas de nuage
Il y a pas d’rides, il y a pas d’âge
Si tu veux bien le partager
Viens dans mon monde pour visiter
Et si tu le trouves un peu bête
C’est une rêverie de poète !
Mais si, il te plait reste avec moi
Chez moi il n’y a qu’une loi
Celle de l’amour évidement
Alors bienvenue maintenant
le 07 juillet 2013
c'est mes premiers essais en vers libres
(je ne pouvais pas faire autement ....dans mon monde il n'y a pas de loi !!!)
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Par chichoi le 5 Juillet 2013 à 17:06
Et si je vous parler de mes vieux souvenir
De ses livres écornés qui ne veulent plus jaunir
la langue entre les dents je dessinait les lettres
Les pleins les déliés avec l’encre violette
La plume sergent major et l’encrier de terre
Les taches et le buvard le casier, les affaires
Et l’odeur de crayon et de craie mélangée
La lourde ardoise noir et les protèges cahiers
L’estrade et puis le maitre d’imposante stature
T’avais pas intérêt à faire ton petit dur
L’œil était incisif, le verbe autoritaire
Toujours juste avec nous et jamais trop sévère
Un bon point un sermon et c’était oublié
Et l’école c’était ça et surtout le respect
Le 05 juillet 2013
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Par chichoi le 3 Juillet 2013 à 07:29
Petit garçon
Et si je rêvais pas, si j’étais un enfant
Si je pouvais tenir la main de mes parents
Courir dans les ruelles avec ceux de mon âge
Construire des châteaux d’sable, à plusieurs sur la plage
Faire des tours de manège debout sur un camion
Se tendre au maximum attraper le pompon
Et monter victorieux mon trophée à ma mère
Qui comme toutes les mamans, de moi était très fier
Puis partir en râlant d’avoir fait que trois tour
Que de joie, de drôlerie et surtout que d’amour !
Manger avec les doigts à n’importe quelle heure
Avoir tout ce qu’on veut juste avec quelques pleurs
Et venir se blottir dans les bras de maman
Lui murmurer « je t’aime, je voudrai être grand »
Pour pouvoir t’apporter tout ce que tu voudras
Comme un nouveau bijou, des « peuneus » pour papa !!
Et m’endormir comblé en rêvant a demain
Aux balades à refaire, aux jouets, aux copains
Mais hélas je rêve mes parents sont parti
Rejoindre leurs parents dans ce grand paradis
Et je reste bien seul avec mon âme d’enfant
Que je peux retrouver juste un peu en rêvant
Le 03 juillet 2013
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Par chichoi le 30 Juin 2013 à 19:15
Le jour a peine levé je pars vers mon rocher
Je prépare mes cannes, le cerveau embrumé
Les am’çons sont «ésqués » la journée sera bonne
Je lance mes bouchons « faut attendre que ca donne ! »
Au loin dans le silence, a l’abri des regards
Je ressens leur présence attendant la bagarre
De leurs esprits méfiant mais de leurs ventres vides
Je suis un torero au bout du fil, perfide
Mon arène est autour elle est toute irisée
Dans le ciel qui poudroie le vent me cri « olé »
Le bouchon a frémi, il plonge et puis remonte
Première « véronique » l’adversaire n’a pas « honte »
Pour cette Novilla qu’on me donne le plus beau
Je veux toréer la bête la sortir hors de l’eau
Mais le bouchon s’enfonce et la canne s’électrise
L’animal est au bout il faut que je maitrise
Mon envi de « ferrer » ou bien celui d’attendre
Mais le geste est plus fort j’ai envie de le prendre
Et le combat s’engage par deux, trois « muletas »
Un vif éclair d’argent… je le vois tout en bas
C’est pour sa mise à mort que mon cœur bat si fort
Les oreilles et la queue Viva elle matador
Mon adversaire d’un jour git sur le sable blanc
Et sur sa bouche ouverte on voit un peu de sang
Le jour est déjà haut et je suis tiraillé
Entre ma belle prise et cette vie ôtée
Mais pour lui comme pour moi la vie est ainsi faite
Que c’est promis ce jour je vid’rais mon assiette
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