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    Ecrasé et broyé dans l’univers hostile

    Je ne suis qu’une vie qui ne tient qu’a un fil

    Je joue le funambule sur la ligne de la main

    Le pantin qui recule jusques aux lendemains

    J’existe que dans ma tête et pas celle des gens

    Je n’veux rien demander et je n’ai pas l’argent

    Pour faire de moi quelqu’un reconnu et meilleur

    Je ne veux surtout pas être un être supérieur

    Je voudrai simplement démontrer que j’existe

    Mettre un petit sourire sur mon âme trop triste

    Qui est lourde des malheurs qu’elle ne cesse de porter

    Ma thérapie ici : écrire et puis chanter

    J’en ai plein ma besace j’ai tout à partager

    Tout offrir tout donner mais jamais rien jeter

    Un souvenir même triste reste ton souvenir

    Il n’y a pas trente-six choix il faut vivre ou mourir

     

    Le 08 juillet 2013


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    Dans mon monde on n’est pas des humains

    Mais des cœurs bien rouges et bien pleins

    Avec des  bras pour se blottir tendrement

    Et des jambes pour courir doucement

     

    Dans mon monde il y a des chats, des chiens

    Et des lions végétariens

    Et quand t’as le cœur gros et tout mou

    Les p’tits cœurs  viennent te faire des bisous

     

    Dans mon monde rien n’est à vendre tout à offrir

    La vie ça ne fait pas souffrir

    Tout est cadeau tout est donner

    Mais le plus gros c’est l’amitié

     

    Dans mon monde la mer est bleue

    Et pas de larmes dans les yeux

    Et dans le ciel pas de nuage

    Il y a pas d’rides, il y a pas d’âge

     

    Si tu veux bien le partager

    Viens dans mon monde pour visiter

    Et si tu le trouves un peu bête

    C’est une rêverie de poète !

     

    Mais si, il te plait reste avec moi

    Chez moi il n’y a qu’une loi

    Celle de l’amour évidement

    Alors bienvenue maintenant

                                                                                           le 07 juillet 2013

    c'est mes premiers essais en vers libres

    (je ne pouvais pas faire autement ....dans mon monde il n'y a pas de loi !!!)


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    Et si je vous parler de mes vieux souvenir

    De ses livres écornés qui ne veulent plus jaunir

    la langue entre les dents je dessinait les lettres

    Les pleins les déliés avec l’encre violette

    La plume sergent major et l’encrier de terre

    Les taches et le buvard  le casier, les affaires

    Et l’odeur de crayon et de craie mélangée

    La lourde ardoise noir et les protèges cahiers

    L’estrade et puis le maitre d’imposante stature

    T’avais pas intérêt à faire ton petit dur

    L’œil était incisif, le verbe autoritaire

    Toujours juste avec nous et jamais trop sévère

    Un bon point un sermon et c’était oublié

    Et l’école c’était ça et surtout le respect   

     

     Le 05 juillet 2013


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  • Petit garçon

     

    Et si je  rêvais pas, si j’étais un enfant

    Si je pouvais tenir la main de mes parents

    Courir dans les ruelles avec ceux de mon âge

    Construire des châteaux d’sable, à plusieurs sur la plage

    Faire des tours de manège debout sur un camion

    Se tendre au maximum attraper le pompon

    Et monter victorieux mon trophée à ma mère

    Qui comme toutes les mamans, de moi était très fier

    Puis partir en râlant d’avoir fait que trois tour

    Que de joie, de drôlerie et surtout que d’amour !

    Manger avec les doigts à n’importe quelle heure

    Avoir tout ce qu’on veut juste avec quelques pleurs

    Et venir se blottir dans les bras de maman

    Lui murmurer « je t’aime, je voudrai être grand »

    Pour pouvoir t’apporter tout ce que tu voudras

    Comme un nouveau bijou, des « peuneus » pour papa !!

    Et m’endormir comblé en rêvant a demain

    Aux balades à refaire, aux jouets, aux copains

    Mais hélas je rêve mes parents sont parti

    Rejoindre leurs parents dans ce grand paradis

    Et je reste bien seul avec mon âme d’enfant

    Que je peux retrouver juste un peu en rêvant

                                                                             Le 03 juillet 2013


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    Le jour a peine levé je pars vers mon rocher

    Je prépare mes cannes, le cerveau embrumé

    Les am’çons sont «ésqués » la journée sera bonne

    Je lance mes bouchons « faut attendre que ca donne ! »

     

    Au loin dans le silence, a l’abri des regards

    Je ressens leur présence attendant la bagarre

    De leurs esprits méfiant mais de leurs ventres vides

    Je suis un torero au bout du fil, perfide

    Mon arène est autour elle est toute irisée

    Dans le ciel qui poudroie le vent me cri « olé »

    Le bouchon a frémi, il plonge et puis remonte

    Première « véronique » l’adversaire n’a pas « honte »

    Pour cette Novilla qu’on me donne le plus beau

    Je veux toréer la bête la sortir hors de l’eau

     

    Mais le bouchon s’enfonce et la canne s’électrise

    L’animal est au bout il faut que je maitrise

    Mon envi de « ferrer » ou bien celui d’attendre

    Mais le geste est plus fort j’ai envie de le prendre

    Et le combat s’engage par deux, trois « muletas »

    Un vif éclair d’argent… je le vois tout en bas

    C’est  pour sa mise à mort que mon cœur bat si fort

    Les oreilles et la queue Viva elle matador

    Mon adversaire d’un jour git sur le sable blanc

    Et sur sa bouche ouverte on voit un peu de sang

     

    Le jour est déjà haut et je suis tiraillé

    Entre ma belle prise et cette vie ôtée

    Mais pour lui comme pour moi la vie est ainsi faite

    Que c’est promis ce jour je vid’rais mon assiette


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